INTERNATIONAL MIGRATION AND REMITTANCES TO A LEBANESE VILLAGE

Remittances are an important source of income for many labour-exporting Third World countries, especially for rural communities. Based on a theoretical framework developed by Lucas and Stark (1985) and Stark and Lucas (1988), a number of hypotheses concerning remittances from foreign emigrants are developed and tested using questionnaire survey data from Lala, a Lebanese village. According to the theory, a rural family engages in an implicit insurance-type contract with the potential migrant because both are averse to risk. A family interested in adopting new but risky agricultural technology invests in the emigration of one of its members and insures him or her against possibilities of unemployment or other uncertainties. Once established abroad, the migrant is expected to reciprocate by remitting, and thus insuring the family against unforeseen agricultural adversities. An emigrant is deterred from defaulting on the implicit contract because of a desire to inherit the parent's wealth and a need to maintain contacts with residual family members who help to administer and oversee a migrant's investment in the village, to maintain a sibling's reputation, and thus facilitate his or her return and reintegration into the community. Results from testing the hypotheses are somewhat consistent with the proposition that, after a period of adjustment, migrants do begin to remit, thereby providing their families with an insurance against the uncertainties of life in the country of origin. However, the level of remittances does not appear to depend on the potential to inherit from a family's wealth. Moreover, families do not seem to invest in their migrants so as to improve their farm lands and to undertake risky agricultural techniques. The long-term remittance commitment of migrants to their residual families suggests that migrants’ altruism may be a more significant motivating factor than self-interest. ?envoi ?argent par des émigrants dans leur pays ?origine est une importante source de revenu pour plusieurs pays exportateurs de main-?oeuvre du Tiers Monde, spéialement pour les communautes rurales. Basées sur un concept théorique développé par Lucas et Stark (1 985) et Stark et Lucas (1988), plusieurs hypothèses au sujet de ?envoi ?argentpar des émigrants à?étranger sont développées et testées en utilisant les données ?un questionnaire soumis à Lala, un village libanais. Selon cette théorie, une famille de milieu rural s'engage avec un éventuel migrant dans un contrat implicite de type assurance pour minimiser les risques des deux parties. Une famille intéressée à adopter une nouvelle technique agricole pleine de risque investit dans ?émigration ?un de ses membres et ?assure contre les possibilités de chomage et contre ?autres incertitudes. Une fois ?immigrant établi à?étranger, il se sentira obligé de leur rendre la pareille en leur faisant parvenir de ?argent pour les garantir contre des événements agricoles imprévisibles. ?émigrant est dissuadé de manquer à ses engagements à cause de son desir ?hériter de la fortune de ses parents et du besoin de garder contact avec la famille restante qui ?aidera à administrer ses investissements dans son village, et à maintenir sa réputation au sein de sa famille, facilitant ainsi son retour et sa réinsertion dans la communauté. Les résultats du test des hypothèses sont pluto?t compatibles avec la proposition qu'après une période ?ajustement, les migrants cornmencent à envoyer de ?argent dans leur pays ?origine, ce qui fournit à leur famille une assurance contre les incertitudes de la vie dans le pays ?origine. Par contre, le niveau ?envoi ?argent ne sernble pas dépendre des possibilités ?hériter. De plus, les farnilles ne sernblent pas investir dans le migrant dans le but ?arnéliorer leurs terres agricoles et ?acquérir des techniques agricoles risquées. ?engagement à long terme des émigrants à leurfarnille au pays ?origine suggère que ?altruisme est peut-ětre un facteur plus rnotivant que ?intéret personnel.