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Civil risk and landscapes of marginality in Canada: a pluralist approach to social justice
Authors:AUDREY KOBAYASHI  BRIAN RAY
Institution:Department of Geography, Queen's University, Kingston, Ontario, Canada K7L 3N6 (e-mail: );Citizen and Immigration Canada, Ottawa, Canada K1A 1L1 (e-mail: )
Abstract:The geographies of civil risk, human rights and social justice in relation to a pluralist notion of justice lie at the heart of this paper. We define civil risk as a failure of human rights, brought about by institutional processes constructed over time, space and place, which create disadvantages for marginalized social groups. Geography is integral both to civil risk and social justice because marginalization is a spatial process articulated through the deployment of institutional power across space to create socially constructed differences between dominant and subordinate groups. In this respect, we emphasize that rights are constructed in relation to dominant interests, and not according to the conditions of risk that give rise to marginalized individuals and groups. Drawing on research in social theory that emphasizes the importance of positionality and social difference, the paper argues that a principle of risk rather than rights must motivate social justice. We examine distinct forms of marginalization in Canada ‐ gender, sexual orientation, ‘race’ and aboriginal status ‐ to illustrate the importance of the historico‐geographical context of marginalization and the paradoxical nature of the relationship between risk and rights. In considering these forms of marginality and their landscapes, we argue the need for a pluralist notion of justice that will explicitly take positionality into account in achieving equality rights, reducing civil risk and mediating shared spaces. Les géographies du risque civil, des droits de la personne et de la justice sociale en relation avec une conception pluraliste de la justice sont au coeur de cet article. Nous définissons le risque civil comme un échec des droits de la personne créé par des processus institutionnels qui sont eux‐mêmes construits à travers le temps, l'espace et le lieu. Ces processus, et leur expression géographique, créent des désavantages pour les groupes marginaux dans notre société. La géographie est impliquée dans le risque civil et la justice sociale parce que la marginalisation est un processus spatial qui s'articule par le déploiement du pouvoir institutionnel à travers l'espace pour créer les différences socialement construites entre les groupes dominants et subordonnés. En ce sens, nous soutenons que les droits sont construits en relation aux intérêts dominants, mais pas en accord aux conditions de risque qui créent les individus et les groupes marginalisés. Utilisant des études en théorie sociale qui mettent un accent sur l'importance de la ‘positionnalité’ et la différence sociale, nous suggérons que le principe de risque plutôt que les droits doit motiver la justice sociale. Nous examinons quelques formes distinctes de marginalisation au Canada ‐ les rapports sociaux entre les sexes, l'orientation sexuelle, la ‘race’ et le statut autochtone ‐ pour illustrer l'importance du contexte historico‐géographique de la marginalisation et le caractère paradoxal de la relation entre le risque et les droits. En considérant ces formes de marginalité et leurs paysages, nous argumentons pour la nécessité d'avoir une notion pluraliste de justice qui considérera explicitement la ‘positionnalité’ dans tous ses efforts de réaliser les droits d'égalité, la réduction du risque civil et la médiation des espaces partagés.
Keywords:civil risk  human rights  pluralism  justice  gender  racism  aboriginal rights  HIV/AIDS  moral geography
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