Abstract: | This essay discusses the relevance of archaeology and art in the contemporary politics of an African community. It focuses primarily on Notse, a town in the Republic of Togo, whose centuries-old walls have now become the object of a major festival, theAgbogboza. Successors to a relatively young chiefship, invented by the German administration a century ago, have in the last 30 years championed a new ideology aimed at reinventing a lost kingdom. Ironically, it was the harsh measures imposed by the town's ancient monarchy that led to its demise. Notse's sacral kingship still retains its distinctive validating emblems. Yet the most visible testimony to its past misrule, the wall monument, now provides the unifying symbol for disparate Ewe people who see the town as their cradle.
Résumé Cet article discute de l'importance de l'archéologie et de l'art dans la politique contemporaine d'une communauté africaine. Il se concentre avant tout sur Notse, ville de la république du Togo, dont les murailles centenaires sont maintenant devenues l'objet d'un festival important, l'Agbogboza. Les successeurs d'une chefferie relativement récente, inventée par l'administration allemande il y a un siècle, ont au cours de ces 30 dernière années été les champions d'une nouvelle idéologie ayant pour object de réinventer un royaume perdu. Par ironie, ce sont les mesures sévères imposées par l'ancienne monarchie de la ville qui ont mené à sa disparition. Le royaume sacral de Notse conserve encore ses emblèmes distinctifs. Et pourtant, le témoignage le plus visible de son mauvais gouvernement passé, le monument mural, constitue maintenant le symbole unifiant des peuples éwés disparates, qui considèrent la ville comme leur berceau. |