| Abstract: | Parkour has emerged in the last decade as a significant cultural practice, both in France, where it originated, and internationally. The cultural resonance of parkour—a form of street gymnastics combining acrobatic agility with a creative approach to urban space—is emphasised through its presence on numerous internet sites, as well as representations in advertising media, the bande dessinée, and films. While the prevalence of parkour as a practice is widely known, these numerous manifestations within culture have not been widely theorised. This article focuses primarily on parkour's representations in visual culture, especially in cinema, and considers the associations made in two films between parkour and the banlieue. Analysing both the legitimacy and potential problems in making the banlieue a stage for parkour performance and big-screen entertainment enables us to reconsider the notion of the film banlieue, as well as the political possibilities of a ‘parkour film’. Lastly, reflecting on the circumstances of contemporary cinema and the role of the internet, the article considers philosophical aspects of the ‘parkour film’, as well as seeking parallels between parkour's spatial practices and the practices of cinematic and online production and distribution. La dernière décennie a vu apparaître le parkour en tant que pratique culturelle significative, en France, où il a son origine, mais aussi au niveau international. L'impact culturel du parkour – une gymnastique de rue qui unit l'agilité acrobatique à une attitude créative envers l'espace urbain – est souligné par sa présence sur nombre de sites Web, dans la publicité, la bande dessinée, et dans certains films. Alors que la popularité du parkour comme pratique est reconnue, ces représentations culturelles ont suscité moins d'intérêt théorique. Cet article porte sur les représentations du parkour dans la culture visuelle – principalement dans le cinéma – et examine les rapports établis dans deux films entre le parkour et la banlieue. En se demandant s'il est ou légitime ou problématique de se servir de la banlieue comme scène pour la célébration du parkour ou pour les super-productions cinématiques, on peut réexaminer le concept du ‘film banlieue’, et considérer les possibilités politiques d'un ‘film parkour’. Finalement, en réfléchissant sur la situation contemporaine du cinéma et le rôle de l'Internet, l'article considère les aspects philosophiques du film parkour; en même temps, il cherche à établir des correspondances entre les pratiques spatiales du parkour et les pratiques de production et dissémination cinématiques et numériques. |
