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1.
Archaeomineralogical fieldwork in south-eastern Nigeria combined with metallurgical analyses has now all but confirmed the local provenance of most of the metals used in manufacturing the bronze and copper vessels, ornaments and sculptures which were kept and buried at Igbo-Ukwu about the ninth or tenth century AD. This demonstration may further support the view that the technical skills and artistic inspiration of Igbo-Ukwu were largely locally evolved. Yet the lack of prototypes remains disconcerting. Such a large collection of exquisite bronze artwork and ritual objects is unparalleled for this region at that period; and attempts to explain the circumstances which gave rise to Igbo-Ukwu remain unsatisfactory. It is argued here that, whatever local factors, either religious or secular, may have obtained at that time, there was also an international one. Presumably this region was for a period producing a rare and geographically specific mineral then in high demand in the wider world. The bronzes may be in effect the by-product of that mining and production for export. It is suggested that the principal trade-routes then may not have crossed the Sahara to Muslim North Africa but have run eastward from the Lake Chad region to the Christian countries of the Nile. There may be a hint of this in certain of the bronze forms. Moreover, contact with Egypt, if not indirectly with lands beyond, is demonstrated at Igbo-Ukwu by the vast numbers of imported beads.
Résumé Un travail archéominéralogique de terrain au sud-est du Nigeria, combiné avec des analyses métallurgiques confirme maintenant la provenance locale des métaux utilisés pour la fabrication des récipients en bronze et en cuivre, des ornements et des sculptures gardés et enterrés à Igbo-Ukwu aux alentours du 9ème et 10ème siècles. Ceci renforce l'hypothèse que les techniques et l'inspiration artistique résultent à Igbo-Ukwu d'une évolution locale. Mais l'absence de prototypes reste déconcertante. Une collection aussi importante d'oeuvres d'art en bronze et objects rituels si raffinés est sans parallèle dans cette région à cette période et les tentatives pour expliquer les circonstances qui conduisirent à l'apparition d'Igbo-Ukwu restent peu satisfaisantes. Cependant, et quels que soient les facteurs locaux, religieux ou profanes qui existaient à cette période, un facteur international a dû jouer. Il est possible que cette région ait pendant une certaine période produit un minéral rare et géographiquement localisé faisant à l'époque l'objet d'une grande demande bien audelà de la région. Les bronzes pourraient donc être les sous-produits d'activités d'extraction et de production destinées à l'exportation. Il est aussi suggéré qu'à cette époque, les principales routes du commerce ne traversaient peut-être pas le Sahara pour joindre l'Afrique du Nord musulmane, mais allaient plutôt en direction de l'Est à partir de la région du Lac Tchad jusqu'aux pays chrétiens du Nil. L'indice pourrait en être la forme de certains bronzes. De plus, des contacts avec l'Egypte, si pas indirectement avec des pays au-delà, sont démontrés par la présence à igbo-Ukwu d'un grand nombre de perles importées.
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2.
Recent research at Qasr Ibrim in Egyptian Nubia shows that, during the last 3000 years, this hill-top site commanding a long stretch of the Nile in the First Cataract region was usually controlled by polities centered further to the south — Napatan, Meroitic and Christian. Even when controlled by northerners — Greek, Roman or Turkish — is was still a frontier post. It is suggested that this evidence, showing that the frontier between the states dominating the Lower and Middle Nile was located as far north as the First Cataract, helps explain the lack of Mediterranean influence in the Upper Nile basin and, beyond, in sub-Saharan Africa. The Nubian Corridor was, in fact, blocked so far north that it is best described as a cul de sac.
Résumé Les recherches menées à Qasr Ibrim dans la Nubie égyptienne ces dernières années montrent que ce site, qui domine du sommet d'une colline une partie assez grande du Nil dans la région de la première cataracte, a été controlé pendant les trois derniers millénaires par une série de royaumes dont les centres se situaient plus au sud — royaumes de Napata et Meröe, royaume chrétien. Qasr Ibrim restait un poste frontière même quand il passait sous contrôle des peuples du nord — grecques, romains ou turques. Ces données, qui montrent que la frontière entre les royaumes qui dominaient le bas Nil et ceux qui dominaient le moyen Nil se trouvaient très au nord jusqu'à la première cataracte, peuvent nous aider à comprendre l'absence d'influences méditerranéennes dans le bassin de l'haut Nil et au délà, dans l'Afrique au sud du Sahara. A vrai dire, le coloir nubien était barré autant au nord qu'il mérite d'être considéré plutôt comme une impasse.
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3.
This study proposes that prehistoric rock art in Africa represents aspects of the natural and social environment which are aesthetically charged, for practical and symbolic reasons, and which are also problematic, in specific ways, for ordinary, untutored perception. Rock art functions as a medium of communication in three principal contexts. It refers to an extended network of ritual acts and beliefs, to out-of-the-ordinary perception and knowledge, and to adaptively significant local information. Rock art is therefore a particular, specialized instrument of the production process. Investigating the study of prehistoric art from art historical, archaeological, and anthropological points of view, the paper examines the ways in which the original contexts of function or meaning might be reconstituted, given the special nature and constraints of graphic representation as a mode of knowledge. Three major traditions of prehistoric rock art in Africa, the Sahara, Nile valley, and southern, are the focus of discussion and source of examples. The paper takes as a general theme the feasibility or possibility of an adequate archaeology of prehistoric knowledge.
Résumé La présente étude propose que l'art rupestre préhistorique en Afrique représente des aspects du milieu naturel et social, exprimés de façon esthétique pour des raisons pratiques et symboliques, et qui présentent aussi des problèmes particuliers face à une perception non instruite. L'art rupestre sert de moyen de communication dans trois contextes principaux: il fait allusion à un réseau compliqué de croyances et d'actes rituels, à une perception et à des connaissances hors de l'ordinaire et à des renseignements locaux affectant l'adaptation. L'art rupestre figure donc comme instrument particulier et spécialisé dans le processus de production. En vérifiant l'étude de l'art préhistorique des points de vue historique, archéologique et anthropologique de l'art, l'article examine les façons selon lesquelles les contextes originaux de la fonction ou la signification pourraient être reconstitués, selon la nature et les contraintes spéciales de la représentation graphique comme genre de connaissance. La discussion se centre sur trois traditions principales d'art rupestre préhistorique, celles du Sahara, de la vallée du Nil et de l'Afrique du Sud, d'où sont aussi tirés les exemples. L'article a pour thème général la possibilité d'une archéologie mieux adaptée à la reconstruction des modes de connaissance préhistorique.
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4.
The Bariba are the dominant ethnic group in the culturally heterogeneous northern provinces of the modern state of Bénin. Recent decades have witnessed dramatic changes in some aspects of Bariba material culture, while others have remained more stable. An investigation of change and stability in Bariba material culture, with particular attention to containers, reveals that the dynamics of cultural pluralism, an heterogeneous array of innovative and conservative beliefs and practices, register as much in the material as in the non-material domains of Bariba life. Because containers are ubiquitous in late prehistoric and historical societies, they constitute a key monitor of change for archaeologists. Evaluation of container change in this living culture highlights some of the challenges facing archaeologists working exclusively with material remains.
Résumé Les Bariba sont le groupe ethnique qui prédomine dans les provinces culturellement hétérogènes du nord de l'état moderne du Bénin. Pendant les dernières décennies certains aspects de la culture matérielle des Bariba ont changé de façon dramatique, tandis que d'autres sont restés plus stables. Une investigation des changements et de la stabilité dans la culture matérielle des Bariba, avec des recherches spéciales concernant les récipients, révèle que les dynamiques du pluralisme culturel—un étalage hétérogène de croyances et de pratiques innovatrices et conservatrices—sont visibles aussi bien dans les domaines matériels de la vie des Bariba que dans les domaines non-matériels. Puisque les récipients se trouvent partout dans les sociétés historiques et de la fin de la préhistoire, ils constituent pour les archéologues un indice-clef de changements. L'évaluation des changements des récipients dans cette culture vivante met en relief certains des problèmes que doivent affronter les archéologues qui travaillent uniquement sur les vestiges matériels.
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5.
This paper reports the combined preliminary results of the Italian Mission to Kassala and the joint University of Khartoum/Southern Methodist University Butana Project. Both groups have been carrying out extensive survey and test excavations in the Southern Atbai of the East Central Sudan, between the Atbara and Gash Rivers. This work has led to the recognition of a previously unknown culture area and ceramic tradition which spans about 5000 years and, at its peak, probably covered about 100,000 sq. km east of the Nile. This ceramic tradition, the Atbai Tradition, is associated with the development of large villages (over 10 ha) during the 4th millennium bc.
Résumé Le présent article rapporte les résultats préliminaires combinés de la Mission italienne à Kassala et du projet Butana entrepris en commun par les universités de Khartoum et Southern Methodist. Ces deux groupes ont réalisé des reconnaissances archéologiques extensives et des sondages dans le sud de l'Atbai, dans la partie centrale orientale du Soudan, entre les rivières Atbara et Gash. Leur travail a mené à la reconnaissance d'une civilisation et d'une tradition céramique auparavant inconnues qui durèrent quelque 5000 ans et qui couvraient à leur apogée environ 100,000 km2 à l'est du Nil. Cette tradition céramique, la tradition Atbai, est associée au développement des grands villages (de plus de 10 ha) au cours du 4e millénaire avant notre ère.
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6.
The Nyanga agricultural complex through its cultivation terraces and ridges represents one of the most intensified agricultural systems in southern African prehistory. In such a well developed system of land management and use, iron tools played a crucial role in clearing the land for cultivation as well as for domestic building purposes. Important to this dimension is the need to understand iron production and use in prehistoric societies. This paper aims for the first time to look at iron technology in the Nyanga agricultural complex through an initial analysis of iron extraction remains such as ore, slag, and furnace fragments. As a result, the technical data obtained will be used to develop hypotheses which future research can engage. This paper is a preliminary statement toward developing an understanding of iron production to meet various purposes from the deeper past to the historical period.Le complexe agricole Nyanga avec ses terrasses et collines cultivées représente un des systèmes agricoles les plus intensifs de la préhistoire de l'Afrique du sud. Dans ce système d'organisation et d'exploitation bien développé les outils en fer jouent un rôle important dans la cultivation du sol et la construction des bâtiments. Il est nécessaire de bien connaître les méthodes de production et d'utilisation du fer dans les sociétés préhistoriques. Cet article traite pour la première fois de la technologie du fer dans le complexe agricole Nyanga en présentant des analyses préliminaires des restes de l'exploitation du fer tels les minerais, les scories et les fragments de fourneaux. Les résultats de l'étude de ces techniques vont servir à développer des hypothèses qui aideront à faire avancer les recherches futures. Cet article représente un essai préliminaire pour développer nos connaisaences sur la production du fer destiné à de multiples usages depuis les temps les plus reculés jusqu à la période préhistorique.  相似文献   

7.
Pottery containing abundant organic and siliceous particles of the swamp-dwelling spongeEunapius nitens occurs at occupation sites dated between 3500 and 1500 bp flanking the White Nile in central Sudan. Megascleres, gemmoscleres and gemmules in vast numbers are well preserved in the pottery, megascleres forming the temper. Common features of sponge pottery are: fine paste; wall thickness in the range 4 to 9 mm; internal scoring; deepish, steep-walled bowls with straight or slightly everted rims often decorated with chevron pattern; and a variety of well executed external decoration by incision, rouletting and stamping. Thorough study of the distribution, economy, affinities and chronology of the peoples practising this swamp-based technology is yet to be made. The pottery forms part of a wider tradition in the Nile basin.
Résumé Dans des sites d'habitat de 3500 à 1500 bp, le long du Nil Blanc, au Soudan central, se trouve une céramique contenant de nombreuses particules organiques et silicieuses de l'épongeEunapius nitens, qui habite les marais. D'énormes quantités de mégasclères, de gemmosclères et de gemmules sont bien préservées dans la céramique—les mégasclères en forment le dégraissant. Parmi les traits communs de la céramique à éponge sont: une pâte fine; des parois épaisses de 4 à 9 mm; des stries internes; des bols profonds à parois raides avec des bords droits ou un peu éversés, souvent décorés de chevrons; et une variété de décors externes bien exécutés par des incisions, des roulettes ou des estampages. On n'a pas encore fait une étude approfondie de la répartition, de l'économie, des affinités et de la chronologie des peuples qui pratiquaient cette technologie des marais. Cette poterie fait partie d'une tradition plus large dans le bassin du Nil.
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8.
Cultural development in the middle Nile Valley from 10,000 to 2000 bp was characterized by significant subsistence changes — from hunting/gathering and simple aquatic resource exploitation to cultivation of domestic sorghum. Research in the Atbara and Khartoum regions enables us to identify distinct technological phases relating to resource diversification as well as specialization. Pottery was an important technological innovation which had far-reaching consequences for development of a more diversified use of aquatic and cereal resources. A basic distinction is made between cultivation and domestication as two separate but interdependent processes — the first a socio-economic process relating to peoples' activities, the second a biological process relating to morphological changes in the plants. Cultivation is considered to be evolutionarily prior and to have constituted the selection pressures which led to the emergence of domesticated plants. Cultivation of sorghum was practised from the 6th millennium bp but domesticated sorghum emerged only around 2000 bp. Specialized pastoralism and the use of secondary products like milk and blood appear to have become important in the late 6th millennium bp. An attempt is made to connect the development of technological traditions with that of Nilo-Saharan and Cushitic languages.
Résumé Le developpement culturel dans la vallée du Nil moyen est caractérisé par un changement significatif du mode de subsistance: de chasseurs/cueilleurs exploitant de simple ressources aquatiques à celui de cultivateurs de sorgho domestiqué.Les recherches dans la région d'Atbara et de Khartoum ont permis de mettre en evidence des phases technologiques distinctes correspondant à la diversification et à la spécialisation des ressources. L'introduction de la poterie est une innovation technologique importante conduisant au développement de la diversification dans l'utilisation des ressources aquatiques et des céréales. La culture et la domestication sont considérées comme des processus distincts mais interdépendants — le premier étant un processus socio-économique lié aux activités humaines et le deuxième un processus biologique lié aux changements morphologiques des plantes.D'un point de vue evolutionniste, on considère que la culture s'est développée en premier, fournissant les pressions de selection qui conduisirent à l'émergence des plantes domestiquées. La culture du sorgho a été pratiquée à partir du sixième millénaire bp, cependant que le sorgho domestique n'émerge qu'aux environs de 2000 bp.Le pastoralisme specialisé et l'utilisation des produits secondaires tels que le lait et le sang semblent avoir pris de l'importance vers la fin du sixième millénaire bp.Un essai de corrélation du developpement des traditions technologiques avec ceux des langus de famille Nilo-saharienne et Couchitique est présenté.
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9.
Discovery of the uses and later the invention of fire-making are fundamental to humanity. Following reports over the last decade of traces of fire found on Lower Pleistocene archaeological sites in eastern Africa, the dating of the control of fire by hominids has become a controversial issue. In this paper we critically review the contexts and, in the light of a battery of archaeometric techniques, the nature of reported instances of fire from Koobi Fora and Chesowanja in Kenya, and from Gadeb and the Middle Awash in Ethiopia. We conclude with a discussion of the roles fire may have played in the lifeways of early Pleistocene savanna-living hominids.
Résumé La découverte des usages du feu et ensuite de sa préparation est fondamentale pour l'humanité. Suite à des rapports au cours de la dernière décennie signalant des traces de feu relevées dans des sites archéologiques du Pléistocène inférieur dans l'est de l'Afrique, la datation du contrôle du feu par les hominiens est devenu une source de controverse. Dans cet article, nous révisons d'un oeil critique les contextes et la nature des cas de feu signalés à Koobi Fora et à Chesowanja au Kenya, et à Gadeb et dans l'Awash moyen en Éthiopie, à la lumière d'une suite de techniques archéometriques. Suit en conclusion une discussion sur les rôles qu'aurait pu jouer le feu dans les modes de vie des hominiens vivant dans les savannes du Pléistocène inférieur.
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10.
The two type-sites of the Khartoum Mesolithic and Khartoum Neolithic (Khartoum Hospital and Shaheinab), in Central Sudan, were excavated at the end of the 1950s. The ceramics recovered from these sites, characterized by wavy line and dotted wavy line decoration, formed a cornerstone for identifying Mesolithic–Neolithic components along the Central Nile and across the Sahara-Sahel Belt. Moreover, they formed a model for an evolutionary sequence, and suggested a level of cultural uniformity for the Nilo-Sahara-Sahel Belt from the eighth to the fourth millennia BC. This paper examines these and other related issues.L'hôpital de Khartoum et Shaheinab, qui se situe au centre du Soudan, sont les deux sites archéologiques principaux de la civilisation mésolithique et néolithique. Ces deux sites furent découverts et excavés au cours des années 1950s. Les céramiques découvertes dans ces deux sites se caractérisent par leurs lignes continues et ondoyantes, et d'autres ondoyantes mais discontinues. Ces céramiques représentent la pierre angulaire pour les caractéristiques de la période mésolithiqueet néolithique dans le centre de la vallée du Nile et á travers la zone du Sahara-Sahel. De plus, elles ont constitué un modèle pour l'évolution et ont suggéré une certaine uniformité culturelle entre la vallée du Nile, le Sahara et le Sahel de huitième au quatrième millénaires avant J.-C. Cette recherche traite donc de ces points et d'autres aspects s'y rapportant.  相似文献   

11.
Archaeological investigations in the Lunsemfwa Drainage Basin of Zambia have yielded evidence that necessitates modification of current views about the nature of culture contact between hunter-gatherers and agriculturalists. Hypotheses of barter, theft or some kind of exchange network between the two communities are not supported. It is suggested that stone-tool-using foragers collected pottery from abandoned village sites and transported these back to their base camps. This hypothesis recognizes the significance of resource availability and of patterns of exploitation and settlement. Lack of regular contact during the period of co-existence was largely due to the environmental diversity of the region: the two populations occupied and utilized different areas and did not compete for the same resources.
Résumé Des recherches archéologiques dans le bassin du Lunsemfwa en Zambie ont fourni des indices qui nous obligent à modifier nos idées actuelles au sujet de la nature du contact culturel entre les chasseurs-cueilleurs et les agriculteurs. Les hypothèses de troc, de vol ou d'un réseau quelconque d'échanges entre les deux communautés ne sont pas soutenues. L'auteur suggère que les chasseurs-ceuilleurs qui utilisaient des outils lithiques ont ramassé de la céramique dans des villages abandonnés et l'ont rapportée à leurs camps de base. Cette hypothèse reconnaît l'importance de la disponibilité des ressources, et celle des systèmes d'exploitation et d'habitation. L'absence de contacts réguliers pendant la période de co-existence était due surtout à la diversité de l'environnement de la région; les deux populations ont occupé et utilisé des zones différentes et ne se sont pas fait concurrence pour les mêmes ressources.
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12.
The Aterian has a huge geographic extension covering all North Africa, although it was not supposed to exist in the mountain ranges of the central Sahara. Its chronological context is not yet definitively determined and it is still difficult to say whether the Aterian tools are technological, typological, functional, or chronological markers. Recent surveys and excavations at Uan Tabu and Uan Afuda, two rock-shelters located in the central Tadrart Acacus, provide the first chronological, environmental and archaeological indications on this Late Pleistocene human occupation in the area. The lack of organic matter led us to perform OSL and TL analyses on sand. L'Atérien a une énorme extension géographique qui couvre tout le Nord de l'Afrique, tandis qu'on ne pensait pas qu'il existait dans les montagnes du Sahara central. Son contexte culturel n'est pas définitivement déterminé et il est encore difficile de dire si les instruments atériens sont des indicateurs téchnologiques, typologiques, fonctionels ou culturels. Reconnaissances et fouilles récentes à Uan Tabu et Uan Afuda, deux abris situés dans l'Acacous central, fournissent les premières indications sur la chronologie, l'environnement et l'archéologie de l'Atérien dans la région. L'absence de la substance organique, nous a porté à faire des déterminations OSL et TL sur les sables.  相似文献   

13.
Ghana's past is being destroyed at a rapid rate. Although the Ghana Museums and Monuments Board has in some instances successfully intervened to stop the illicit trading of antiquities, the destruction of archaeological sites as a consequence of development over the past two decades has been staggering and the pace is accelerating. The potential of the legislation that established the Ghana Museums and Monuments Board and empowered it to manage and preserve the country's archaeological past has not been realized. The lack of political action, limited relevant public education, insufficient funding, and the poverty of the majority of the Ghanaian populace have allowed for the widespread destruction of both sites and historic buildings. Conspicuously, both the absence of integrated development planning by the Ghanaian government and the inability of development partners (both foreign and domestic) to recognize the potential value of cultural resources have contributed significantly to the continued loss of the archaeological record. While the antiquities trade is a continuing threat to Ghana's cultural resources, it is, in fact, tourism and economic development that pose the major menace to the country's archaeological past. This article reviews the history of cultural resource management in Ghana, including both traditional attitudes toward preservation and current legislation. Case studies are used to illustrate the problems faced. Actuellement le passé matériel du Ghana disparaît très rapidement. Le Conseil des musées et des monuments du Ghana a réussi à intervenir dans certains cas pour arrêter la traite illicite en antiquités. Toutefois, la croissance rapide du développement urbain au fil des derniers vingt ans a entraîné une énorme destruction de sites archéologiques qui ne fait qu'accroître. Les lois établissant le Conseil des musées et des monuments du Ghana lui ont en même temps accordé les pleins pouvoirs en mesure de la gestion et la préservation du passé archéologique du pays, malheureusement les possibilités de cette législation n'ont jamais été réalisées. Plusieurs éléments contribuent à la destruction très répandue de sites et de bâtiments historiques, dont le manque de prises de mesures politiques, d'éducation publique pertinente, de fonds, et la misère dans laquelle vivent la plus grande partie de la population ghanéenne. Il est évident que l'absence d'une planification intégrée pour le développement de la part du gouvernement ghanéen et l'incapacité des partenaires en développement (nationaux ainsi qu'internationaux) de reconnaître la valeur potentielle de ressources culturelles sont deux éléments supplémentaires clés qui contribuent de façon importante en la perte continue de vestiges archéologiques. La traite en objets antiques présente toujours une menace pour les ressources culturelles du Ghana. En fait le tourisme et le développement économique représentent une menace encore plus importante à la préservation du passé archéologique du pays. Cet article revoit l'histoire de la gestion des ressources culturelles au Ghana, comprenant à la fois les positions traditionnelles envers la préservation ainsi que la legislation actuelle. Des études de cas éclairent les problèmes actuels.  相似文献   

14.
Denmark was one of several European nations which vied for West African trade between the seventeenth and nineteenth centuries. The Danes established more than thirty forts, trading lodges and plantations on the Gold Coast, and they played an important role in the development of African-European relations in the region. Traces of Danish outposts and the results of recent excavations at the Daccubie plantation are briefly surveyed. The available data illustrate the circumscribed nature of African-European interaction on the Gold Coast, providing insight into the context in which culture change occurred within African populations. The archaeological record of European expansion in Africa and elsewhere is used to illustrate the varying nature of European contact.
Résumé Le Danemark était l'une des nombreuses nations européennes qui rivalisaient pour le commerce avec l'Afrique occidentale entre le dix-septième et le dix-neuvième siècles. Les Danois établirent plus de trente forts, comptoirs commerciaux et plantations sur la Côte de l'Or, et jouèrent un rôle important dans le développement des relations afro-européennes dans la région. Des traces de postes coloniaux danois et les résultats d'excavations récentes à la plantation de Daccubie sont brièvement passés en revue. Les données existantes illustrent le caractère limité de l'interaction afro-européenne sur la Côte de l'Or, donnant des indications sur le contexte dans lequel un changement culturel se produisit parmi les populations africaines. Les témoignages archéologiques de l'expansion européenne en Afrique et ailleurs servent à illustrer la nature changeante du contact européen.
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15.
East Africa, the region where Merrick Posnansky started his professional career, has long been accepted as the major centre for the study of the origins of hominids and their technological systems. Recently, human geneticists and some palaeoanthropologists have also proposed an African origin for anatomically modern humans (Homo sapiens sapiens), although much of the proof cited is from non-African sources — mainly Europe and the Middle East. Fortunately these models have stimulated reassessment of the sub-Saharan Middle Stone Age (MSA), the archaeological phase between 200,000 and 30,000 years ago which represents the beginnings of regional variation in technology and cultural adaptation as well as the period in which modern humans appeared. Long ignored by East African archaeologists in favour of the earliest cultural record, or, at the other extreme, Neolithic and Iron Age research, the MSA is critical to the evaluation of models of the emergence of our own species. This paper reviews the current arguments concerning the origin and dispersal of modern humans, and the importance of the MSA for the resolution of the problem. It also describes the results from a 1990 survey for MSA sites conducted in southwestern Tanzania within the framework of these current models.
Résumé L'Afrique orientale, où Merrick Posnansky commença sa carrière professionnelle, est depuis longtemps reconnue comme un centre important pour l'étude des origines des hominides et de leurs systèmes technologiques. Récemment, des généticiens et des paléoanthropologues ont aussi suggéré que les humains anatomiquement modernes (Homo sapiens sapiens) auraient des origines africaines, bien qu'un grand nombre des preuves citées proviennent de sources non-africaines, principalement d'Europe et du Moyen-Orient. Heureusement, ces modèles ont encouragé la réévaluation de l'âge de pierre moyen (MSA) sous-saharien, phase archéologique d'il y a 200.000 à 30.000 ans, qui représente les débuts des variations régionales sur le plan de la technologie et de l'adaptation culturelle. C'est aussi la période durant laquelle les étres humains modernes sont apparus. Longtemps ignoré par les archéologues d'Afrique orientale en faveur de témoignages cultures plus anciens ou, à l'autre extrême, des recherches de l'âge néolithique et de l'âge de fer, le MSA est crucial pour l'évaluation de modèles d'émergence de notre propre espèce. Cet article examine les arguments actuels concernant l'origine et la dispersion des humains modernes, et l'importance du MSA pour la résolution de ce problème. Il décrit également les résultats d'une recherche de sites MSA menée en 1990 dans le sud-ouest tanzanien, dans le cadre de ces modèles actuels.
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16.
Close examination of three early hominid crania from Africa yields taphonomic information long after they were excavated, and can contribute information relevant to their dating and taxonomic status. The condition of the bone and breaks and markings are reviewed in the Florisbad, Saldanha and Broken Hill (Kabwe) crania, indicating animal biting while the bone was still fresh in the first and last of these specimens. However, the damage to the base of the Kabwe cranium indicates that there may also have been breakage by hominids, including scorings near the margin of the squamous suture. No tooth marks are observed on the Saldanha cranium, but a depressed fracture and other lesions indicate hominid damage to fresh bone. Postmortem weathering indicates cranial thickness even greater than the original measurements, which implies a more primitive evolutionary status for Saldanha than for Kabwe. This view is supported by other morphological evidence, and suggests a considerably earlier date for Saldanha and a classification asHomo erectus.
Résumé L'examen à fond de trois crânes d'hominidés anciens de l'Afrique fournit des données taphonomiques longtemps après la fouille, et peut livrer informations quant à leur date et à leur statut taxonomique. L'état de l'os et les cassures et d'autres traces sont étudiés dans les crânes de Florisbad, Saldanha et Broken Hill (Kabwe); dans ceux de Florisbad et de Broken Hill on constate que l'os a été mordu par des animaux lorsqu'il était encore frais. Cependant les dégâts à la base du crâne de Kabwe—y compris des stries près du bord de la suture squameuse—indiquent qu'il peut aussi avoir été cassé par des hominidés.Il n'y a pas de traces de morsures sur le crâne de Saldanha, mais on y observe une fracture aplatie et d'autres lésions qui indiquent que l'os frais a été endommagé par des hominidés. A cause des altérations survenues après la mort, on constate que le crâne original était même plus épais que les premières mésures l'indiquaient, ce qui implique un statut évolutionnaire plus primitif pour Saldanha que pour Kabwe. Cette idée, renforcée par d'autres indices morphologiques, suggère que Saldanha est beaucoup plus ancien que l'on ne croyait, et doit être classifié commeHomo erectus.
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17.
The debate surrounding the origins of the Egyptian Neolithic and Predynastic has, over the past few decades, come to rest on the neighboring Saharan region as the most likely source of influence. Although there is some evidence for the appearance of domesticates in the Western Desert before food-producing communities emerged in Upper and Lower Egypt, there is a strong case for the introduction of Saharan artifacts and technologies to the Nile Valley communities. This paper examines this argument in relation to the Western Desert region of the Dakhleh Oasis (South Central Egypt). The intent of the paper is to recognize the role Dakhleh played in the cultural development of the Egyptian Neolithic and Predynastic and whether this can clearly be seen through artifact parallels. Les parties débattant des origines de l'Egypte néolithique et pré-dynastique ont fini, au cours des dernières décennies, par conclure que la région voisine du Sahara était leur source d'influence la plus vraisemblable. Bien que certaines preuves existent de l'apparition de plantes et d'animaux domestiques dans le Désert occidental avant l'émergence de communautés produisant des aliments en Basse et Haute Egypte, de solides arguments émergent en faveur de l'introduction d'objets fabriqués et de technologies dans les communautés de la Vallée du Nil. L'exposé en question examine cet argument par rapport à la région du Désert occidental de l'Oasis de Dakhla (centre-sud de l'Egypte). Le but de cet exposé est de reconnaître le rôle de Dakhla dans le développement culturel de l'Egypte néolithique et pré-dynastique et de déterminer si oui ou non celui-ci peut clairement être identifié, de façon parallèle, au travers d'objets fabriqués.  相似文献   

18.
The 67-ha site of Sincu Bara was discovered and extensively excavated in the 1970s. Three primary aspects of its archaeological interest were its vast size, its location in the Middle Senegal Valley, where some of the earliest regional polities in West Africa arose, and the extensive and diverse assortment of copper-based metal artifacts it produced. Deposits with brass appeared to be associated with radiocarbon dates as early as the fifth century AD. It appeared that most of the deposits related to a single, long-lasting occupation by people who arrived with sophisticated copper-based metallurgy in the fifth century and remained at least until the eleventh century, without discernible modification in their material culture. Results of new excavations in 1991–1992 indicate that this interpretation must be substantially modified, since considerable change in material culture, including the introduction of copper-based metals between AD 800 and AD 900, has now been documented. This article summarizes the data from these new excavations and suggests that earlier interpretations were based largely on material from disturbed, severely mixed deposits, which gave a false picture of homogeneity through time.Les soixante sept héctares constituant le gisement du Sincu Bara étaient découverts et fouillés dans les années soixante dix. Son intérêt archéologique est lié aux trois aspects: sa grande superficie, sa location dans la vallée moyenne du Sénégal où les premières unités politiques de l'Afrique de l'Ouest existaient, et finalement, la diversité des objets métalliques en cuivre que le site a livrée. Il apparaît que la plupart des dépôts appartient à une seule occupation de longue durée par un peuple qui est arrivé pendant la cinquième siécle AD, en possession de la connaissance de métallurgie à base de cuivre et qui montrait au moins jusqu'au onzième siécle peu de modification dans leur culture materielle. Les résultats des fouilles de 1991–1992 montrent que cette interpretation doit être modifiée, car il y a eu du changement considérable dans le matèriel, comme l'introduction des métaux à base de cuivre entre AD 800–900. Dans cet article, nous avons résumé les résultats des nouvelles fouilles et nous suggérons que les anciennes interpretations ont été largement fondées sur du matériel perturbé, des dépôts mixtes qui donnaient une image fausse de l'homogenité pendant cette période.  相似文献   

19.
An ecological model is proposed for human responses to climatic seasonality in the later Holocene of the southwestern Cape in South Africa. This is an area where pronounced seasonality produces cyclical effects on plant, animal and human communities. The predictions of this model are that: 1. human foragers would switch from plant carbohydrates to seal fat as a winter energy source; 2. capture and butchery of seals would vary with season and seal age; 3. capture and butchery of ungulates would vary seasonally; and 4. seals would be exploited differently from ungulates throughout the year. The model is tested against faunal data from Smitswinkelbaai Cave.
Résumé On propose un modèle écologique des réactions humaines à la saisonalité climatique pour l'Holocène récent dans le cap sud-ouest, Afrique du Sud. C'est une région où la saisonalité produit des effets cycliques sur les communautés végétale, animale et humaine. Les prédictions de ce modèle sont les suivantes: 1. les cueilleurs humains changeaient des féculents végétaux à la graisse de phoque comme source d'énergie en hiver; 2. la prise et la boucherie de phoques variaient avec les saisons et selon l'âge des phoques; 3. la prise et la boucherie des ongulés variaient de façon saisonnière; et 4. les phoques étaient exploités différemment des ongulés pendant toute l'année. On présente un essai préliminaire du modèle sur les données de la caverne Smitswinkelbaai.
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20.
Previous archaeological studies have indicated that the Yoruba polity of Ile–Ife and the Edo polity of Benin, both in southwest Nigeria, belonged to the same sphere of sociocultural interactions before the nineteenth century AD. The spatial and temporal dimensions of this interaction sphere have not, however, been understood, because the archaeological sequences of the areas between the two polities are largely unknown. One of these intervening areas is Ijesaland. The excavations conducted in Iloyi settlement, northern Ijesaland, provide a new set of data that not only fills a gap in the Ife–Benin interaction sphere but also offers new perspectives on the process of material culture homogenization in the Yoruba–Edo region during the first half of the second millennium. Calibrated radiocarbon dates show that Iloyi was occupied during the thirteenth–sixteenth centuries AD. Using the stylistic and iconographic characteristics of ceramics and the patterns of burial and sacrificial rituals as evidence, it is demonstrated that Iloyi was a sociopolitical and cultural frontier of Ile–Ife, and that Ijesaland was part of the Ife–Benin cultural corridor. The paper strengthens the earlier suggestions that the development of a kingship institution at Ile–Ife helped to widen the interaction networks in the region, an historical process that culminated in the trend toward regional cultural homogenization between the thirteenth and sixteenth centuries.Des études archéologiques antérieures ont indiqué que l'état Yoruba de Ile-Ife et l'état Edo du Benin, les deux dans le sud ouest du Nigeria, appartenaient à la même sphére socio-culturelle avant le dix-neuvième siècle après J.-C. Pourtant, les dimensions spacio-temporelles de cette interaction n'ont pas encore été entièrement comprises, car les séquences archéologiques des régions entre les deux états restent à découvrir. L'une de ces régions est Ijesaland. Les fouilles entreprises à Iloyi, situé au nord de Ijesaland, ont divulgué l'information nouvelle sur la sphére d'interaction entre Ife et Benin ainsi que révélé des nouvelles interprétations du développement de l'homogéneisation de la culture matérielle dans la région de Yoruba-Edo durant la premiére partie du deuxiéme millénaire. Sur la base de tests de carbone, on sait que Iloyi fut occupé de treizième au seizième siècle AD. Les caractéristiques stylistiques et iconographiques de la céramique ainsi que les procédés d'enterrement et les rites de sacrifices laissent à penser que Iloyi était situé à la frontiére socio-politique et culturelle de Ile-Ife et que Ijesaland faisait partie de la zone culturelle de Ife-Benin. Ceci renforce l'hypothése que le développement d'une institution royaliste à Ile-Ife à étendu les réseaux d'interaction de cette région—un processus historique qui culmina avec la tendance à l'homogéneisation régionale culturelle du treizième au seizième siécles.  相似文献   

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