首页 | 本学科首页   官方微博 | 高级检索  
相似文献
 共查询到20条相似文献,搜索用时 31 毫秒
1.
The influence of Merrick Posnansky's work on the development of Iron Age Great Lakes ceramic studies is traced and an historiographical analysis of the published material of associated African, American, Belgian and British Iron Age Africanist archaeologists is offered. The article examines the methodologies and concepts employed by archaeologists from the 1950s to the present, as they defined the chronological, classificatory, regional and stylistic boundaries of Urewe and rouletted pottery. Particular attention is paid to the influence of American, British and Belgian worldviews on Iron Age research priorities and consequent disparities between Early Iron Age and Later Iron Age studies. Also examined are conclusions about the ethnic identities of the makers of the ceramic material and the significance of the shift from Urewe to rouletted pottery. The paper concludes with some alternative explanations about the relative scarcity of Early Iron Age ceramics and the swift but widely dispersed introduction of rouletted pottery.
Résumé Cet article retrace l'influence du travail de Merrick Posnansky sur le développment des études sur la céramique de l'âge de fer dans la région des grands lacs et présente une analyse historiographique des documents publiés par des archéologues africains, américains, belges et britanniques spécialisés dans l'âge de fer en Afrique. Cet article examine les méthodologies et les concepts utilisés par ces archéologues, des années 50 à maintenant, pour leur définition des limites chronologiques, classificatoires, régionales et stylistiques de la céramique d'Urewe et de la céramique décorée à la roulette. Il accorde une attention spéciale à l'influence des points de vue américains, britanniques et belges sur les priorités de la recherche sur l'âge de fer et les différences qui en découlent entre les études sur le début et sur la fin de cette période. Cet article examine également des conclusions sur les identités ethniques des fabricants de céramique et la signification du passage de la poterie d'Urewe à la poterie décorée à la roulette. Il conclut en donnant de nouvelles explications possibles sur la relative pénurie du début de l'âge de fer et l'introduction rapide mais largement disséminée de la poterie décorée à la roulette.
  相似文献   

2.
Recent research at the remote depression of Bir Tarfawi, in the hyperarid Eastern Sahara, has revealed a sequence of four, or possibly five, Pleistocene lake-episodes. The first lake was probably associated with a Late Acheulean and the remaining four with a Middle Palaeolithic, specifically with a Denticulate Aterian, industry. Lithostratigraphic, macrofaunal and microfaunal analyses have permitted a quite detailed reconstruction of the local environment during the periods of the last two lakes; during the period of the fourth lake, local rainfall may have beenca 600 mm per annum but was rather less during the time of the fifth lake. Investigation of some of the many associated archaeological sites is revealing a complex pattern of specialized site-types, including living-sites, primary and secondary workshops and primary and secondary butchery-sites. Specific types of sites are closely related to the local landscape. Preliminary analyses from several experimental methods of chronometric dating suggest that almost all of the sequence falls within the Middle Pleistocene.
Résumé Des recherches récentes dans la dépression isolée de Bir Tarfawi dans le Sahara oriental hyperaride, ont révélé une séquence de quatre, ou peut être cinq, épisodes lacustres au Pléistocène. Le premier lac est probablement associé à un Acheuléen final, et les quatre autres au Paléolithique moyen, et spécifiquement à une industrie atérienne denticulée. Des analyses de lithostratigraphie, de macrofaune et de microfaune ont permis de reconstruire d'une façon assez détaillée l'environnement local pendant les périodes des deux derniers lacs. Pendant la période du quatrième lac, la pluviosité locale était peut être deca 600 mm par an, mais elle était un peu moindre à lépoque du cinquième lac. Les recherches dans certains des nombreux gisements archéologiques associés nous révèlent un schéma complexe de sites spécialisés, y compris des sites d'habitat, des ateliers primaires et secondaires, et des lieux de dépeçage primaires et secondaires. Certains types de gisement sont étroitement liés au paysage local. Des analyses préliminaires par plusieurs méthodes expérimentales de datation chronométrique suggèrent que presque toute la séquence appartient au Pléistocène moyen.
  相似文献   

3.
Excavations by the joint University of Khartoum/Southern Methodist University Butana Project in the area just north of Khashm el Girba on the upper Atbara River have uncovered a series of preceramic and early ceramic occupations by hunters and gatherers which date fromca 10,000 bp toca 6200 bp. The earlier sites show no direct relations with those of similar age in the northern Sudan, while the later, early ceramic sites show only minor similarities with contemporary occurrences in the central Nile Valley. Thus, it appears that the upper Atbara River Valley played no role in the development of the Khartoum Mesolithic and that Nilotic influences were late reaching the eastern Sudan.
Résumé Des fouilles entreprises par le projet Butana dirigé en commun par l'université de Khartoum et le Southern Methodist University dans la région juste au nord de Khashm el Girba sur le cours supérieur de l'Atbara, ont découvert une série d'occupations précéramiques et céramiques anciennes de chasseurs-cueilleurs, qui datent deca 10,000 bp àca 6200 bp. Les gisements les plus anciens ne semblent pas avoir eu de relations directes avec ceux de la même période dans le nord du Soudan, tandis que les gisements plus tardifs à céramiques ne montrent que de petites analogies avec des occupations contemporaines dans la vallée centrale du Nil. Il semble donc que la haute vallée de l'Atbara n'a joué aucun rôle dans le développement du Mésolithique de Khartoum et que des influences nilotiques n'atteignirent que bien plus tard le Soudan oriental.
  相似文献   

4.
This study is an attempt to provide a chronological seriation of pottery from Igbomina in northcentral Yorubaland. The ceramic sequence is developed using multivariate statistical analysis. From the K-means cluster analysis, ceramic collections that are roughly contemporaneous were grouped together; next the collections were seriated with multidimensional scaling to reveal whether they form a pattern that may be chronologically significant. Evaluation of the results of the pottery analysis from the Igbomina sites was based on the chronological division of Old Oyo pottery as well as on radiocarbon dating of associated material from excavated sites in the region. Pottery types from Old Oyo became known in Igbomina probably as early as the thirteenth century AD, and continued to occur in some areas until the late eighteenth century. The presence of Oyo pottery in Igbomina has important implications for the understanding of Oyo's relations with the northern Yoruba group and the frontier position of Igbomina during the Old Oyo Empire.Cette étude cherche à fournir une sériation chronologique de la céramique provenant de Igbomina situé dans la partie centrale du nord de Yorubaland. La séquene de céramique a été élaborée en utilisant une analyse statistique multidimensionnelle. Les collections de céramique plus ou moins contemporaines ont été groupées en se servant de la moyenne du facteur K de la classification ascendante hiérarchique, elles ont ensuite été ordonnées au moyen d'une analyse des proximités pour voir si elles formaient un schéma chronologique significatif. L'évaluation des résultats de l'analyse céramique des sites Iglomina est fondée sur les divisions chronologiques de la céramique Oyo ancienne ainsi que sur des dates radiocarbones obtenues sur du matériel en association provenant de sites fouillés dans la région. Les types de céramique de l'Oyo ancien sont probablement arrivés à Igbomina dès le 13ème siècle et ont continué à apparaître dans certains endroits jusqu'à la fin du 18ème siècle. La présence de la céramique Oyo à Igbomina comporte des implications importantes pour nos connaissances sur les relations des Oyo avec les groupes Yoruba du nord et sur la position de la frontière de Igbomina pendant l'empire Oyo ancien.  相似文献   

5.
Discovery of the uses and later the invention of fire-making are fundamental to humanity. Following reports over the last decade of traces of fire found on Lower Pleistocene archaeological sites in eastern Africa, the dating of the control of fire by hominids has become a controversial issue. In this paper we critically review the contexts and, in the light of a battery of archaeometric techniques, the nature of reported instances of fire from Koobi Fora and Chesowanja in Kenya, and from Gadeb and the Middle Awash in Ethiopia. We conclude with a discussion of the roles fire may have played in the lifeways of early Pleistocene savanna-living hominids.
Résumé La découverte des usages du feu et ensuite de sa préparation est fondamentale pour l'humanité. Suite à des rapports au cours de la dernière décennie signalant des traces de feu relevées dans des sites archéologiques du Pléistocène inférieur dans l'est de l'Afrique, la datation du contrôle du feu par les hominiens est devenu une source de controverse. Dans cet article, nous révisons d'un oeil critique les contextes et la nature des cas de feu signalés à Koobi Fora et à Chesowanja au Kenya, et à Gadeb et dans l'Awash moyen en Éthiopie, à la lumière d'une suite de techniques archéometriques. Suit en conclusion une discussion sur les rôles qu'aurait pu jouer le feu dans les modes de vie des hominiens vivant dans les savannes du Pléistocène inférieur.
  相似文献   

6.
For much of the African continent archaeological fieldwork is still at an exploratory stage. There must be a great difference between the known archaeological evidence, on which we base our hypotheses, and the evidence that remains to be discovered. There must, in addition, be a veritable gulf between the archaeological evidence we have and the prehistoric human behaviour that we seek to understand. The following paper discusses recent field work in southern Borno in the light of these ideas. This fieldwork aimed to test an hypothesis about human exploitation of the area before 3000 bp but succeeded instead in revealing a substantial number of later sites in a part of an area already previously investigated by the writer. So far as earlier sites are concerned, this new fieldwork suggests that future archaeological exploration should be concentrated on the northern end of the Mandara Mountains and on the deposits at their base. The overall lesson of this fieldwork, however, seems to be that the harder you look, the more you find—although you may not find what you are looking for.
Résumé Presque partout en Afrique, le travail archéologique sur le terrain n'en est qu'au stade exploratoire. Il y a sans doute un grand écart entre les données archéologiques connues sur lesquelles se fondent nos hypothèses, et les faits qu'il reste à découvrir. De plus, il existe vraisemblablement un veritable gouffre entre les données archéologiques que nous possédons et le comportement humain préhistorique que nous cherchons à comprendre. Le présent article discute les recherches récentes au sud du Borno en tenant compte de ces idées. Ces travaux visaient la mise à l'essai d'une hypothèse portant sur l'exploitation humaine de la région avant 3000 ans bp mais en vint plutôt à révéler un nombre considérable de sites plus tardifs dans une aire déjà étudiée par l'auteur dans la même région. Quant aux sites de date plus éloignée, les nouveaux travaux sur le terrain suggèrent que l'exploration archéologique devrait dorénavant se concentrer sur l'extrémité nord des montagnes Mandara et sur les dépôts à leurs pieds. Il en ressort surtout, cependant, que plus on cherche, plus on découvre, bien qu'on ne trouve pas toujours ce que l'on cherchait.
  相似文献   

7.
The external connections of Igbo-Ukwu, in the forest belt of south-eastern Nigeria, around the ninth century AD, are demonstrated by the large numbers of glass beads, apparently of Egyptian manufacture, and are implicit in the rich collection of bronze artwork that lacks known prototypes. Although the metals were mined locally, the labor and the expert alloying and casting of numerous ritual or ornamental objects indicate an accumulation of wealth derived from distant trade of special commodities. The identification of these commodities, however, and the routes by which they—and in the reverse direction the beads—would have traveled, remain unsatisfactorily resolved. A preference is repeated here for an eastern Sahelian routing from Lake Chad to the Middle Nile kingdoms (Alwa and Makuria/Dongola), then at their height, thus avoiding the Sahara. The alternative direction suggested recently (Insoll, T., and Shaw, T. (1997) Gao and Igbo-Ukwu: Beads, interregional trade and beyond. African Archaeological Review, 14:9–23), through Gao on the Niger bend and across the west-central Sahara, seems less likely on grounds of geography and chronology. The essential items of merchandise deriving from Igbo-Ukwu are unlikely to be those commonly assumed for sub-Saharan Africa, notably ivory and slaves, but would have been more local and precious, presumably metals. The bronzes stored and buried at Igbo-Ukwu might be regarded as by-products of this export activity. Demands in the Nile Valley for tin (for bronze alloying) and for silver, both of which occur in the ores exploited, deserve consideration. A call is made for comparative study of metals and their uses between the Middle Nile and West Africa in the first millennium AD—a neglected subject owing to the intellectual gulf that persists between Africanists and Egyptologists.Les contacts extérieurs d'Igbo-Ukwu, dans la région forestière du sud-est du Nigéria, vers le 9e siècle après J. C., sont indiqués par les très nombreuses perles de verre, apparemment de fabrication Égyptienne. Ils sont aussi suggérés par un ensemble remarquable d'objects en bronze dont on ne connaît aucun prototype. Bien que les métaux proviennent de la région, le travail, et aussi l'alliage et la fonte très spécialisés de nombreux objects rituels ou décoratifs, indiquent une accumulation de richesse résultant du commerce à longues distances de produits recherchés. Pourtant, l'identification de ceux-ci, et les itinéraires pour leur transport—et, en sens inverse, ceux des perles—restent hypothétique. Nous réiterons une préférence pour une route est-Sahelien, de Lac Tchad jusqu'aux royaumes du Nil Moyen (Alwa et Makouria/Dongola), à leur apogée à cette époque, et donc évitant le Sahara. L'autre direction, proposée récemment (dans cette revue par Insoll et Shaw), via Gao sur la boucle du Niger et à travers le Sahara ouest-central, semble moins probable pour les raisons géographiques et chronologiques. Les objets principaux de ce commerce qui provenaient d'Igbo-Ukwu ne seraient pas ceux qui sont normalement imaginés pour l'Afrique Sub-saharienne, notamment l'ivoire et les esclaves; ce seraient des produits plus locaux et précieux, vraisemblablement des métaux. Les bronzes enterrés à Igbo-Ukwu pourraient être les sous-produits de cette activité destinée à l'exportation. La demande dans la vallée du Nil pour l'étain (pour l'alliage du bronze) et pour l'argent, qui existent tous les deux dans les minerais du sud-est du Nigéria, mérite considération. Il faut qu'on fasse des recherches comparatives sur les métaux et leurs emplois entre le Nil Moyen et l'Afrique de l'Ouest durant le premier millénaire après J. C.—un sujet négligé à cause du fossé intellectuel qui persiste entre les études Africanistes et Égyptologiques.  相似文献   

8.
Denmark was one of several European nations which vied for West African trade between the seventeenth and nineteenth centuries. The Danes established more than thirty forts, trading lodges and plantations on the Gold Coast, and they played an important role in the development of African-European relations in the region. Traces of Danish outposts and the results of recent excavations at the Daccubie plantation are briefly surveyed. The available data illustrate the circumscribed nature of African-European interaction on the Gold Coast, providing insight into the context in which culture change occurred within African populations. The archaeological record of European expansion in Africa and elsewhere is used to illustrate the varying nature of European contact.
Résumé Le Danemark était l'une des nombreuses nations européennes qui rivalisaient pour le commerce avec l'Afrique occidentale entre le dix-septième et le dix-neuvième siècles. Les Danois établirent plus de trente forts, comptoirs commerciaux et plantations sur la Côte de l'Or, et jouèrent un rôle important dans le développement des relations afro-européennes dans la région. Des traces de postes coloniaux danois et les résultats d'excavations récentes à la plantation de Daccubie sont brièvement passés en revue. Les données existantes illustrent le caractère limité de l'interaction afro-européenne sur la Côte de l'Or, donnant des indications sur le contexte dans lequel un changement culturel se produisit parmi les populations africaines. Les témoignages archéologiques de l'expansion européenne en Afrique et ailleurs servent à illustrer la nature changeante du contact européen.
  相似文献   

9.
This paper describes the results of the 1974 excavations at Porc Epic Cave, Dire Dawa. Following a summary of Dr M.A.J. Williams' interpretation of the stratigraphic succession and geological history of the cave and its contained deposits, the cultural sequence is described and an explanatory model presented. The 1974 excavation showed the Middle Stone Age layers to be sealed under a massive dripstone, except in the front part of the cave where erosion and later deposition had produced the seeming mixing of Middle and Later Stone Age artifacts observed by the 1933 excavators. Artifacts are associated with comminuted and often burnt bone round what appear to be hearths. Tools consist predominantly of points, scrapers and edge damaged blade and flake forms. The specialized nature of the retouched and utilized tools, together with the relative inaccessibility of the cave and the comminuted nature of the bone waste, suggest the possible use of the cave as a hunting camp at seasons when game migrated into the escarpment from the Afar Plains. The wide-ranging habits of the occupants are attested by the presence of obsidian and basalt artifacts, the raw material for which is not found in the immediate vicinity of the site. On the basis of the human jaw fragment discovered in 1933, the Middle Stone Age occupants of the cave are said to show both neanderthal and non-neanderthal features. Hydration dates for obsidian artifacts from the Middle Stone Age deposit indicate that the cave was occupied between about 61,000 and 77,500 bp. These results confirm that the Proc Epic occurrences are of comparable age to those from Middle Stone Age localities in other parts of the continent.
Résumé Cet article décrit les résultats des fouilles de 1974 à la grotte du Porc Epic, à Dire Dawa. Suivant un résumé de l'interprétation de la succession stratigraphique compilé par M. A. J. Williams et l'histoire géologique de la grotte et de ses dépôts, la séquence culturelle est décrite et un modèle explicatif est présenté. La fouille de 1974 a révélé que les couches du Middle Stone Age ont été scellées sous une épaisse couche de concrétion calcaire, sauf dans la partie avant de la caverne où l'érosion et une déposition ultérieure ont produit le mélange apparent des outillages du Middle et du Later Stone Age observé par les fouilleurs en 1933. Les industries sont associés à des fragments d'os souvent brûlés, autour de ce qui semble être des foyers. Les outils consistent surtout de pointes, de grattoirs et de formes de lames et d'éclats à bords endommagés. La nature spécialisée des outils retouchés et utilisés, ainsi que l'inaccessibilité relative de la grotte et l'aspect fragmenté des restes osseux, suggèrent l'usage possible de la grotte comme camp de chasse durant les saisons de migration du gibier vers l'escarpement des plaines des Afars. Les déplacements des occupants sur un vaste terrain sont attestés par la présence d'outils en obsidienne et en basalte, deux matériaux qui ne sont pas trouvés dans les environs immédiats du site. En se fondant sur un fragment de mâchoire humaine découvert en 1933, les occupants de la grotte au Middle Stone Age semblent démontrer des traits néanderthaliens et non-néanderthaliens. Les dates obtenues par la méthode d'hydratation des pièces en obsidienne provenant du dépôt du Middle Stone Age indiquent que la grotte fut occupée entre environ 61,000 et 77,500 bp. Ces résultats confirment que les activités dans la grotte du Porc Epic sont d'un âge comparable à celles des localités du Middle Stone Age trouvées ailleurs dans le continent.
  相似文献   

10.
Numerous scholars have outlined what they believed to be the consequences of the advent of iron technology in sub-Saharan Africa: increased food production using more efficient bush clearing tools; increased population densities; larger and more stable communities; increased trade, specialization and social differentiation; and the embryonic rise of modern politics. (Davidson 1974.) However, little has been demonstrated in the field.A regional study of the Bassar iron industry of northern Togo has shown that the rise of large-scale iron production may lead to higher population densities, larger and more stable communities, a more aggregated settlement pattern in the ore zone, and increased craft specialization and trade. However, it does not necessarily result in a significant increase in the degree of political centralization. The Bassar data also suggest that even the appearance of relatively small scale iron production may generate similar trends, albeit at more modest levels.
Résumé De nombreux auteurs ont décrit ce qu'ils proposent d'avoir été les conséquences de l'adoption de la technologie de fer dans l'Afrique au sud du Sahara: augmentation de la production de nourriture à l'aide des outils plus efficaces pour débroussailler le paysage; augmentation des densités de population; communautés plus grandes et plus stables; croissance de la commerce, de la specialisation artisanale et de la differentiation sociale; et naissance embryonique de la politique moderne (Davidson 1974). Cependant il n 'y a que très peu de ce schéma qui a été validé par les recherches sur le terrain.Une étude régionale de l'industrie du fer des Bassar du nord de Togo a montré que l'essor de la production de fer à grande échelle peut aboutir à des densités de population plus hauts, des communautés plus grands et plus stables, une répartition de l'habitat plus agrégée dans la zone des minerais de fer, et l'augmentation de la specialisation artisanale et du commerce. Cependant il n'aboutit pas obligatoirement à une centralisation importante au niveau politique. Les résultats fournis par cette étude des Bassar nous amènt à proposer aussi que même l'apparition de la production modeste de fer peut donner naissance à des développements comparables, mais d'un ampleur plus restreint.
  相似文献   

11.
Pottery containing abundant organic and siliceous particles of the swamp-dwelling spongeEunapius nitens occurs at occupation sites dated between 3500 and 1500 bp flanking the White Nile in central Sudan. Megascleres, gemmoscleres and gemmules in vast numbers are well preserved in the pottery, megascleres forming the temper. Common features of sponge pottery are: fine paste; wall thickness in the range 4 to 9 mm; internal scoring; deepish, steep-walled bowls with straight or slightly everted rims often decorated with chevron pattern; and a variety of well executed external decoration by incision, rouletting and stamping. Thorough study of the distribution, economy, affinities and chronology of the peoples practising this swamp-based technology is yet to be made. The pottery forms part of a wider tradition in the Nile basin.
Résumé Dans des sites d'habitat de 3500 à 1500 bp, le long du Nil Blanc, au Soudan central, se trouve une céramique contenant de nombreuses particules organiques et silicieuses de l'épongeEunapius nitens, qui habite les marais. D'énormes quantités de mégasclères, de gemmosclères et de gemmules sont bien préservées dans la céramique—les mégasclères en forment le dégraissant. Parmi les traits communs de la céramique à éponge sont: une pâte fine; des parois épaisses de 4 à 9 mm; des stries internes; des bols profonds à parois raides avec des bords droits ou un peu éversés, souvent décorés de chevrons; et une variété de décors externes bien exécutés par des incisions, des roulettes ou des estampages. On n'a pas encore fait une étude approfondie de la répartition, de l'économie, des affinités et de la chronologie des peuples qui pratiquaient cette technologie des marais. Cette poterie fait partie d'une tradition plus large dans le bassin du Nil.
  相似文献   

12.
Archaeomineralogical fieldwork in south-eastern Nigeria combined with metallurgical analyses has now all but confirmed the local provenance of most of the metals used in manufacturing the bronze and copper vessels, ornaments and sculptures which were kept and buried at Igbo-Ukwu about the ninth or tenth century AD. This demonstration may further support the view that the technical skills and artistic inspiration of Igbo-Ukwu were largely locally evolved. Yet the lack of prototypes remains disconcerting. Such a large collection of exquisite bronze artwork and ritual objects is unparalleled for this region at that period; and attempts to explain the circumstances which gave rise to Igbo-Ukwu remain unsatisfactory. It is argued here that, whatever local factors, either religious or secular, may have obtained at that time, there was also an international one. Presumably this region was for a period producing a rare and geographically specific mineral then in high demand in the wider world. The bronzes may be in effect the by-product of that mining and production for export. It is suggested that the principal trade-routes then may not have crossed the Sahara to Muslim North Africa but have run eastward from the Lake Chad region to the Christian countries of the Nile. There may be a hint of this in certain of the bronze forms. Moreover, contact with Egypt, if not indirectly with lands beyond, is demonstrated at Igbo-Ukwu by the vast numbers of imported beads.
Résumé Un travail archéominéralogique de terrain au sud-est du Nigeria, combiné avec des analyses métallurgiques confirme maintenant la provenance locale des métaux utilisés pour la fabrication des récipients en bronze et en cuivre, des ornements et des sculptures gardés et enterrés à Igbo-Ukwu aux alentours du 9ème et 10ème siècles. Ceci renforce l'hypothèse que les techniques et l'inspiration artistique résultent à Igbo-Ukwu d'une évolution locale. Mais l'absence de prototypes reste déconcertante. Une collection aussi importante d'oeuvres d'art en bronze et objects rituels si raffinés est sans parallèle dans cette région à cette période et les tentatives pour expliquer les circonstances qui conduisirent à l'apparition d'Igbo-Ukwu restent peu satisfaisantes. Cependant, et quels que soient les facteurs locaux, religieux ou profanes qui existaient à cette période, un facteur international a dû jouer. Il est possible que cette région ait pendant une certaine période produit un minéral rare et géographiquement localisé faisant à l'époque l'objet d'une grande demande bien audelà de la région. Les bronzes pourraient donc être les sous-produits d'activités d'extraction et de production destinées à l'exportation. Il est aussi suggéré qu'à cette époque, les principales routes du commerce ne traversaient peut-être pas le Sahara pour joindre l'Afrique du Nord musulmane, mais allaient plutôt en direction de l'Est à partir de la région du Lac Tchad jusqu'aux pays chrétiens du Nil. L'indice pourrait en être la forme de certains bronzes. De plus, des contacts avec l'Egypte, si pas indirectement avec des pays au-delà, sont démontrés par la présence à igbo-Ukwu d'un grand nombre de perles importées.
  相似文献   

13.
This paper describes new rock art sites in the region east of Idfu, where at least 50 sites with several thousands of petroglyphs offer huge potential for future research. Site ET-A/WB 4 provides the largest representation of a boat yet discovered in the Eastern Desert; it is part of a scene extending over about 10 m of rock with boats, animals and human figures in procession. This scene and another one from site ET-A/WB 5 can be dated to the transition from the prehistoric to the dynastic periods. All sites in the Wadi el-Barramiya are endangered due to their location near a main road used by construction works and visitors.
Résumé Dans cet article quelques sites à gravures rupestres récemment découverts dans la région à l'est d'Idfu sont décrits. Une cinquantaine de ces sites avec des milliers de pétroglyphes présentent un potentiel énorme pour les recherches futures. Le site ET-A/WB 4 nous donne la représentation d'un bâteau la plus grande connue jusqu' à présent dans le désert oriental d'Egypte. Cette représentation cependant ne constitue qu'un morceau d'un tableau qui se prolonge sur environ 10 m de la surface rocheuse avec des bâteaux, des animaux et des formes humaines en cortège. Ce tableau ainsi qu'un autre du site ET-A/WB 5 peut être situé chronologiquement à la transition de l'époque préhistorique et l'époque dynastique. Tous les sites du Wadi el-Barramiya sont menacés en raison de leur proximité d'une grande route fréquentée par les touristes et aussi par les travaux publics.
  相似文献   

14.
The Phalaborwa region in the Northern Province of South Africa has one of the richest copper- and iron-bearing deposits in southern Africa. These deposits have been worked for 1200 years and are still being worked. The abundance of ore reduction and metal production sites, dating mostly to the Late Iron Age, testifies to the importance of these deposits. Those sites that were excavated provide valuable insight into the industrial processes, economy, rituals, and use of animals by these specialized communities. The faunal remains reflect different lifestyles, but also indicate that animal husbandry was not of primary importance. The communities were focused predominantly on metal production. The soils and climate of the region are not very suitable for herding and agriculture. Subsequently products of the metal working activities such as hoes were used as replacement for cattle in bride wealth. La région Phalaborwa dans la province Nord d'Afrique de Sud constitue l'un des dépôts les plus riches de cuivre et de fer du sud d'Afrique. Ces dépôts ont été exploités pendant 1200 années et le sont toujours. L'importance de la réduction du minerais et de la production de métal de ces sites, datés pour la plupart sur la fin del'Age de Fer, témoignent de la richesse de ces dépôts. Deux sites qui furent fouillés, donnent des renseignements valables à propos des processus industriels, de l'économie, desrites et de l'utilisation des animaux par ces communautes spécialisées. Les ossements de la faune reflètent différents modes de view, mais indiquent également que l'économie animalière n'était pas de la première importance. Les sols et le climat de la région ne sont propices, ni à l'agriculture. D'autres produits issus du travail du fer, comme des houes, ont été utilisées en remplacement de l'élevage.  相似文献   

15.
Recent investigations of three archaeological sites in the Nigerian part of the Chad Basin during the Holocene reveal key stages in the cultural development and environmental history of that region. At Dufuna, a dugout boat was dated to around 6000 BC, making it the oldest known boat in Africa and one of the oldest in the world. Boats may thus have contributed to the mobility of the population of the southern edge of the Sahara 8000 years ago and, thereby, to the cultural homogeneity of this period. The pottery site at Konduga is around a thousand years younger than Dufuna but still belongs to the time of Mega-Chad. The site is on the Bama Ridge, an old shoreline. Its pottery, decorated in the Saharan tradition, belongs to the earliest ceramic phase of the West African Later Stone Age, long before the beginnings of food production. Although this site was probably settled by pioneers advancing into a largely flooded landscape along the slightly raised shoreline, the human occupation of the area previously covered by Mega-Chad began along a broad front around 2000 BC. Archaeological and palaeoecological finds from two settlement mounds at Gajiganna are described as case studies for this phase, which predates the well-known site of Daima.
Résumé Les résultats présentés proviennent de recherches récentes sur trois sites archéologiques, dont chacun représente un épisode clé du développement culturel et de l'histoire environnementale du Bassin nigérian du Tchad au cours de l'Holocène. A Dufuna, la découverte d'une pirogue monoxyle, datée d'environ 6000 ans BC, constitue le témoignage le plus ancien d'une embarcation en Afrique et l'un des plus ancien dans le monde. Ce moyen de transport indique la mobilité des populations de la marge sud du Sahara à l'Holocène inférieur et moyen; ce qui a dû contribuer à l'homogénéité culturelle de cette période. Le site à poterie de Konduga est le plus jeune d'un millénaire que Dufuna, mais appartient à l'époque du Méga-Tchad. Le site est installé sur une ancienne ligne de rivage, la Bama Ridge. Sa poterie, décorée selon la tradition saharienne, appartient à la plus ancienne phase à céramique du Later Stone Age ouest-africain, bien avant le début d'une production alimentaire. Vu que ce site ne devait étre occupé que par des pionniers aventurés dans un paysage largement amphibie à la faveur d'un mince cordon émergé, la colonisation de l'espace antérieurement couvert par le Méga-Tchad, débute le long d'un large front vers 2000 ans BC.Les trouvailles archéologiques et paléoécologiques de deux tertres anthropiques à Gajiganna sont décrites commes études de cas illustrant cette phase, qui précède celle du célèbre site de Daima.
  相似文献   

16.
The debate surrounding the origins of the Egyptian Neolithic and Predynastic has, over the past few decades, come to rest on the neighboring Saharan region as the most likely source of influence. Although there is some evidence for the appearance of domesticates in the Western Desert before food-producing communities emerged in Upper and Lower Egypt, there is a strong case for the introduction of Saharan artifacts and technologies to the Nile Valley communities. This paper examines this argument in relation to the Western Desert region of the Dakhleh Oasis (South Central Egypt). The intent of the paper is to recognize the role Dakhleh played in the cultural development of the Egyptian Neolithic and Predynastic and whether this can clearly be seen through artifact parallels. Les parties débattant des origines de l'Egypte néolithique et pré-dynastique ont fini, au cours des dernières décennies, par conclure que la région voisine du Sahara était leur source d'influence la plus vraisemblable. Bien que certaines preuves existent de l'apparition de plantes et d'animaux domestiques dans le Désert occidental avant l'émergence de communautés produisant des aliments en Basse et Haute Egypte, de solides arguments émergent en faveur de l'introduction d'objets fabriqués et de technologies dans les communautés de la Vallée du Nil. L'exposé en question examine cet argument par rapport à la région du Désert occidental de l'Oasis de Dakhla (centre-sud de l'Egypte). Le but de cet exposé est de reconnaître le rôle de Dakhla dans le développement culturel de l'Egypte néolithique et pré-dynastique et de déterminer si oui ou non celui-ci peut clairement être identifié, de façon parallèle, au travers d'objets fabriqués.  相似文献   

17.
The Nyanga agricultural complex through its cultivation terraces and ridges represents one of the most intensified agricultural systems in southern African prehistory. In such a well developed system of land management and use, iron tools played a crucial role in clearing the land for cultivation as well as for domestic building purposes. Important to this dimension is the need to understand iron production and use in prehistoric societies. This paper aims for the first time to look at iron technology in the Nyanga agricultural complex through an initial analysis of iron extraction remains such as ore, slag, and furnace fragments. As a result, the technical data obtained will be used to develop hypotheses which future research can engage. This paper is a preliminary statement toward developing an understanding of iron production to meet various purposes from the deeper past to the historical period.Le complexe agricole Nyanga avec ses terrasses et collines cultivées représente un des systèmes agricoles les plus intensifs de la préhistoire de l'Afrique du sud. Dans ce système d'organisation et d'exploitation bien développé les outils en fer jouent un rôle important dans la cultivation du sol et la construction des bâtiments. Il est nécessaire de bien connaître les méthodes de production et d'utilisation du fer dans les sociétés préhistoriques. Cet article traite pour la première fois de la technologie du fer dans le complexe agricole Nyanga en présentant des analyses préliminaires des restes de l'exploitation du fer tels les minerais, les scories et les fragments de fourneaux. Les résultats de l'étude de ces techniques vont servir à développer des hypothèses qui aideront à faire avancer les recherches futures. Cet article représente un essai préliminaire pour développer nos connaisaences sur la production du fer destiné à de multiples usages depuis les temps les plus reculés jusqu à la période préhistorique.  相似文献   

18.
The recent structuralist model of the social organization of space at Great Zimbabwe, proposed by Huffman, is critically examined in the light of new chronological data. Architectural histories of the Western and Central Valley Enclosures (Posselt and Phillips Ruins respectively) are used to show the complex changes that occur through time in the social meaning of spatial organization. It is argued that these changes are not adequately accounted for in Huffman's model. The Western Valley Enclosure, dated on the basis of a large piece of blue-on-white Chinese porcelain of the Honghzi period (Ming Dynasty, AD 1488–1505) recovered from a sealed context, was still occupied when most other areas of Great Zimbabwe were abandoned. Huffman's incorporation of these enclosures into a synchronic structuralist interpretation of the site is therefore probably invalid. These new data highlight the importance of chronological control in the development of structural and symbolic interpretations of Great Zimbabwe.
Résumé Le modèle structuraliste de l'organisation sociale de l'espace à la Grande Zimbabwe proposé récemment par Huffman est examiné de façon critique, en fonction de données chronologiques récentes. Les histories architecturales des enclos des vallées Ouest et du Centre (Posselt et Phillips Ruins) sont utilisées afin de démontrer les changements complexes subit au cours du temps par la dimension sociale de l'organisation de l'espace. Les auteurs proposent que ces changements ne sont pas reflétés de manière convaincante par le modèle de Huffman. L'enclos de la vallée de l'Ouest est daté par la présence d'un fragment de porcelaine chinoise large, bleu sur blanc, appartenant à la période Houghzi (Dinastie de Ming 1488–1505 AD), trouvé dans un contexte scéllé; ceci prouve que le site était encore occupé alors que la plupart des autres quartiers de la Grande Zimbabwe étaient déjá abandonnés. L'incorporation par Huffman de ces enclos dans l'interprétation synchronique structuraliste du site n'est donc probablement pas correcte. Ces données nouvelles mettent en lumière l'importance du control chronologique pour le développement d'interpretations symboliques et structuralistes de la Grande Zimbabwe.
  相似文献   

19.
Late Quaternary rock-shelter deposits from the Mau Escarpement in Kenya preserve abundant large mammal remains, particularly in Holocene deposits. Taphonomic analysis indicates that people accumulated the Holocene archaeofauna and that, after discard, ravaging carnivores had little impact on the assemblage. The hunters concentrated on small bovids of the forest throughout the occupation, avoiding the larger more dangerous game that must have been abundant. This pattern differs significantly from that documented over the last 100 years for the Okiek hunter-gatherers of the Mau montane forest. Complete carcasses of small bovids were typically transported to the site, and the introduction of pottery had no apparent effect on carcass transport and butchery. Slightly greater bone destruction is evident at the time of the middle Holocene dry phase, and this may relate to more intense grease rendering. Domestic caprines appearedca 4000 years ago, about 900 years after pottery, but small wild bovids dominated the economy until about 3000 years ago when the resident hunter-gatherers became specialized caprine herders.
Résumé Les dépôts de cet abri sous roche, escarpement de Mau, Kenya, et en particulier les dépôts holocènes, ont preservé une faune abondante de mammiferes larges. L'analyse taphonomique indique que les carnivores n'ont eu que peu d'effet sur la distribution de l'archéofaune holocène accumulée par les humains. La chasse fut concentrée sur les petits bovidés de la forêt pendant toute l'occupation du site, évitant les animaux plus larges et plus dangereux qui devaient cependant être abondant. Cette image diverge de façon significative de celle obtenue pour les Okiek (chasseurs/cueilleurs de la forêt de montagne de Mau), pour les 100 dernières années.Les carcasses complètes des petits bovidés étainent habituellement transportées sur le site et l'introduction de la poterie ne semble pas avoir eu d'effet apparent sur le transport des carcasses ou leur démembrement. Durant la phase sèche de l'Holocène moyen, une destruction un peu plus étendue des os est évidente et pourrait être attribuée à une exploitation de la graisse plus intense. Les caprinés domestiques apparaissent aux environs de 4000 ans, plusieurs centaines d'années après la potterie, mais les petits bovidés sauvages dominent l'économie jusqu'aux environs de 3000 ans, lorsque les chasseurs/cueilleurs résidents se spécialisent dans la garde des caprinés.
  相似文献   

20.
Previous archaeological studies have indicated that the Yoruba polity of Ile–Ife and the Edo polity of Benin, both in southwest Nigeria, belonged to the same sphere of sociocultural interactions before the nineteenth century AD. The spatial and temporal dimensions of this interaction sphere have not, however, been understood, because the archaeological sequences of the areas between the two polities are largely unknown. One of these intervening areas is Ijesaland. The excavations conducted in Iloyi settlement, northern Ijesaland, provide a new set of data that not only fills a gap in the Ife–Benin interaction sphere but also offers new perspectives on the process of material culture homogenization in the Yoruba–Edo region during the first half of the second millennium. Calibrated radiocarbon dates show that Iloyi was occupied during the thirteenth–sixteenth centuries AD. Using the stylistic and iconographic characteristics of ceramics and the patterns of burial and sacrificial rituals as evidence, it is demonstrated that Iloyi was a sociopolitical and cultural frontier of Ile–Ife, and that Ijesaland was part of the Ife–Benin cultural corridor. The paper strengthens the earlier suggestions that the development of a kingship institution at Ile–Ife helped to widen the interaction networks in the region, an historical process that culminated in the trend toward regional cultural homogenization between the thirteenth and sixteenth centuries.Des études archéologiques antérieures ont indiqué que l'état Yoruba de Ile-Ife et l'état Edo du Benin, les deux dans le sud ouest du Nigeria, appartenaient à la même sphére socio-culturelle avant le dix-neuvième siècle après J.-C. Pourtant, les dimensions spacio-temporelles de cette interaction n'ont pas encore été entièrement comprises, car les séquences archéologiques des régions entre les deux états restent à découvrir. L'une de ces régions est Ijesaland. Les fouilles entreprises à Iloyi, situé au nord de Ijesaland, ont divulgué l'information nouvelle sur la sphére d'interaction entre Ife et Benin ainsi que révélé des nouvelles interprétations du développement de l'homogéneisation de la culture matérielle dans la région de Yoruba-Edo durant la premiére partie du deuxiéme millénaire. Sur la base de tests de carbone, on sait que Iloyi fut occupé de treizième au seizième siècle AD. Les caractéristiques stylistiques et iconographiques de la céramique ainsi que les procédés d'enterrement et les rites de sacrifices laissent à penser que Iloyi était situé à la frontiére socio-politique et culturelle de Ile-Ife et que Ijesaland faisait partie de la zone culturelle de Ife-Benin. Ceci renforce l'hypothése que le développement d'une institution royaliste à Ile-Ife à étendu les réseaux d'interaction de cette région—un processus historique qui culmina avec la tendance à l'homogéneisation régionale culturelle du treizième au seizième siécles.  相似文献   

设为首页 | 免责声明 | 关于勤云 | 加入收藏

Copyright©北京勤云科技发展有限公司  京ICP备09084417号