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1.
Discovery of the uses and later the invention of fire-making are fundamental to humanity. Following reports over the last decade of traces of fire found on Lower Pleistocene archaeological sites in eastern Africa, the dating of the control of fire by hominids has become a controversial issue. In this paper we critically review the contexts and, in the light of a battery of archaeometric techniques, the nature of reported instances of fire from Koobi Fora and Chesowanja in Kenya, and from Gadeb and the Middle Awash in Ethiopia. We conclude with a discussion of the roles fire may have played in the lifeways of early Pleistocene savanna-living hominids.
Résumé La découverte des usages du feu et ensuite de sa préparation est fondamentale pour l'humanité. Suite à des rapports au cours de la dernière décennie signalant des traces de feu relevées dans des sites archéologiques du Pléistocène inférieur dans l'est de l'Afrique, la datation du contrôle du feu par les hominiens est devenu une source de controverse. Dans cet article, nous révisons d'un oeil critique les contextes et la nature des cas de feu signalés à Koobi Fora et à Chesowanja au Kenya, et à Gadeb et dans l'Awash moyen en Éthiopie, à la lumière d'une suite de techniques archéometriques. Suit en conclusion une discussion sur les rôles qu'aurait pu jouer le feu dans les modes de vie des hominiens vivant dans les savannes du Pléistocène inférieur.
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2.
Archaeological research in Lesotho over the last 120 years is reviewed. Particular emphasis is given to P. Carter's excavation and survey project in eastern Lesotho and to contract archaeology projects in other parts of the country. Current research and projects involving the study of rock art are also considered. The archaeological potential of Lesotho for addressing a number of themes is discussed. These themes include the reconstruction of prehistoric seasonal mobility patterns, hunter-gatherer adaptations at the Last Glacial Maximum and relations between hunter-gatherer and farming populations. Lesotho's geographical situation lends itself to examining these questions across two distinct ecological gradients, but the richness of its rock art also demonstrates its potential for investigating Stone Age social relations. The importance of developing a more effective national archaeological infrastructure is stressed.
Résumé Les recherches archéologiques des 120 dernières années sont passées en revue. L'accent est mis tout particuliérement sur les fouilles et le survey conduits dans l'est du Lesotho par P. Carter ainsi que sur les contrats de recherches archéologiques dans d'autres régions du pays. Les recherches en cours et les projets comprennant l'étude de l'art rupestre sont aussi passés en revue.Le potentiel archéologique du Lesotho pour l'étude d'un certain nombre de thèmes est discuté. Ces thèmes comprennent la reconstruction des mouvements saisoniers et des adaptations des chasseurs/cueilleurs durant le dernier maximum glaciaire ainsi que les relations entre les chasseurs/cueilleurs et les populations fermières. Le Lesotho, de par sa situation géographique, permet d'examiner ces questions au travers de deux niveaux écologiques distincts, cependant que la richesse de son art rupestre démontre son potentiel pour étudier les relations sociales durant l'Age de la Pierre. L'importance du développement d'une infrastructure archéologique nationale plus poussée est soulignée.
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3.
Denmark was one of several European nations which vied for West African trade between the seventeenth and nineteenth centuries. The Danes established more than thirty forts, trading lodges and plantations on the Gold Coast, and they played an important role in the development of African-European relations in the region. Traces of Danish outposts and the results of recent excavations at the Daccubie plantation are briefly surveyed. The available data illustrate the circumscribed nature of African-European interaction on the Gold Coast, providing insight into the context in which culture change occurred within African populations. The archaeological record of European expansion in Africa and elsewhere is used to illustrate the varying nature of European contact.
Résumé Le Danemark était l'une des nombreuses nations européennes qui rivalisaient pour le commerce avec l'Afrique occidentale entre le dix-septième et le dix-neuvième siècles. Les Danois établirent plus de trente forts, comptoirs commerciaux et plantations sur la Côte de l'Or, et jouèrent un rôle important dans le développement des relations afro-européennes dans la région. Des traces de postes coloniaux danois et les résultats d'excavations récentes à la plantation de Daccubie sont brièvement passés en revue. Les données existantes illustrent le caractère limité de l'interaction afro-européenne sur la Côte de l'Or, donnant des indications sur le contexte dans lequel un changement culturel se produisit parmi les populations africaines. Les témoignages archéologiques de l'expansion européenne en Afrique et ailleurs servent à illustrer la nature changeante du contact européen.
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4.
This paper reports the combined preliminary results of the Italian Mission to Kassala and the joint University of Khartoum/Southern Methodist University Butana Project. Both groups have been carrying out extensive survey and test excavations in the Southern Atbai of the East Central Sudan, between the Atbara and Gash Rivers. This work has led to the recognition of a previously unknown culture area and ceramic tradition which spans about 5000 years and, at its peak, probably covered about 100,000 sq. km east of the Nile. This ceramic tradition, the Atbai Tradition, is associated with the development of large villages (over 10 ha) during the 4th millennium bc.
Résumé Le présent article rapporte les résultats préliminaires combinés de la Mission italienne à Kassala et du projet Butana entrepris en commun par les universités de Khartoum et Southern Methodist. Ces deux groupes ont réalisé des reconnaissances archéologiques extensives et des sondages dans le sud de l'Atbai, dans la partie centrale orientale du Soudan, entre les rivières Atbara et Gash. Leur travail a mené à la reconnaissance d'une civilisation et d'une tradition céramique auparavant inconnues qui durèrent quelque 5000 ans et qui couvraient à leur apogée environ 100,000 km2 à l'est du Nil. Cette tradition céramique, la tradition Atbai, est associée au développement des grands villages (de plus de 10 ha) au cours du 4e millénaire avant notre ère.
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5.
The Nyanga agricultural complex through its cultivation terraces and ridges represents one of the most intensified agricultural systems in southern African prehistory. In such a well developed system of land management and use, iron tools played a crucial role in clearing the land for cultivation as well as for domestic building purposes. Important to this dimension is the need to understand iron production and use in prehistoric societies. This paper aims for the first time to look at iron technology in the Nyanga agricultural complex through an initial analysis of iron extraction remains such as ore, slag, and furnace fragments. As a result, the technical data obtained will be used to develop hypotheses which future research can engage. This paper is a preliminary statement toward developing an understanding of iron production to meet various purposes from the deeper past to the historical period.Le complexe agricole Nyanga avec ses terrasses et collines cultivées représente un des systèmes agricoles les plus intensifs de la préhistoire de l'Afrique du sud. Dans ce système d'organisation et d'exploitation bien développé les outils en fer jouent un rôle important dans la cultivation du sol et la construction des bâtiments. Il est nécessaire de bien connaître les méthodes de production et d'utilisation du fer dans les sociétés préhistoriques. Cet article traite pour la première fois de la technologie du fer dans le complexe agricole Nyanga en présentant des analyses préliminaires des restes de l'exploitation du fer tels les minerais, les scories et les fragments de fourneaux. Les résultats de l'étude de ces techniques vont servir à développer des hypothèses qui aideront à faire avancer les recherches futures. Cet article représente un essai préliminaire pour développer nos connaisaences sur la production du fer destiné à de multiples usages depuis les temps les plus reculés jusqu à la période préhistorique.  相似文献   

6.
The future of African archaeology has recently been a major focus of attention by African archaeologists. This article looks at anticipated major advances, and at the expectations and desires of young African archaeologists in the advancement of the discipline. The major constraints to research are identified and solutions to these problems are suggested.
Résumé Le futur de l'archéologie africaine est devenu récemment un sujet de préoccupation majeur pour les archéologues africains. Cet article passe en revue les progrès principaux que l'on peut en attendre ainsi que les espoirs et les souhaits des jeunes archéologues africains en ce qui concerne le développement de la discipline. Les principales contraintes affectant la recherche sont identifiées et des solutions sont proposées à ces problèmes.
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7.
Within West African prehistory, perhaps no period remains more mysterious than that between the Terminal Pleistocene and the mid-Holocene. This time period is shared by diverse macrolithic and microlithic industries. The macrolithic phenomenon has remained ill-defined, with most occurrences being generally lumped together as a single group, or attributed to earlier time periods. Recent archaeological investigations in the Vallée du Serpent and southern Gourma regions of Mali have revealed Holocene macrolithic assemblages quite different from the well-known bifacial traditions of Cap Manuel and Manianbougou, but not without parallels from elsewhere in the Sahel and Savanna. The most important of the Vallée du Serpent sites is that of Sirakoro-Ancien, where worked stone aggregations are associated with several rings of laterite cobbles believed to be the remnants of structures. Its lithic industry consists of massive flakes, perhaps removed directly from local outcrops, and smaller flakes from prepared cores as well as formal tools. Geomorphological and archaeological evidence suggests an age of the Vallée du Serpent sites somewhere between 9000 and 6000 bp. A new synthesis based upon sites investigated by the authors and the predominantly Francophone literature is presented in order to shed light upon this neglected portion of African prehistory.
Résumé Dans toute la préhistoire de l'Afrique occidentale, aucune période ne reste peut-être plus mystérieuse que celle située entre la fin du Pléistocène et le milieu de l'Holocène. Diverses industries macrolithiques et microlithiques se partagent cette période. Le phénomène macrolithique reste mal défini, la plupart des exemples en sont généralement rassemblés en un seul groupe, ou attribués à des périodes antérieures. Des recherches archéologiques effectuées dans les régions de la vallée du Serpent et du sud du Gourma au Mali ont révélé des collections macrolithiques de l'Holocène bien différentes des traditions bifaciales bien connues de Cap Manuel et Manianbougou, mais non sans parallèles ailleurs dans le Sahel et la Savanne. Le plus important des sites de la vallée du Serpent est celui de SirakoroAncien où des agrégats de pierres travaillées sont associés à plusieurs cercles de galets en latérite que l'on pense être des restes de structures. Cette industrie lithique consiste en éclats massifs, peut-être retirés directement de couches géologiques locales, et en éclats plus petits provenant de nucleus préparés ainsi que des outils. Des preuves géomorphologiques et archéologiques suggèrent que les sites de la vallée du Serpent ont entre 9000 et 6000 ans. Une nouvelle synthèse, fondée sur les sites étudiés par les auteurs et des documents principalement en français, est présentée afin d'éclairer cette partie négligée de la préhistoire africaine.
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8.
For much of the African continent archaeological fieldwork is still at an exploratory stage. There must be a great difference between the known archaeological evidence, on which we base our hypotheses, and the evidence that remains to be discovered. There must, in addition, be a veritable gulf between the archaeological evidence we have and the prehistoric human behaviour that we seek to understand. The following paper discusses recent field work in southern Borno in the light of these ideas. This fieldwork aimed to test an hypothesis about human exploitation of the area before 3000 bp but succeeded instead in revealing a substantial number of later sites in a part of an area already previously investigated by the writer. So far as earlier sites are concerned, this new fieldwork suggests that future archaeological exploration should be concentrated on the northern end of the Mandara Mountains and on the deposits at their base. The overall lesson of this fieldwork, however, seems to be that the harder you look, the more you find—although you may not find what you are looking for.
Résumé Presque partout en Afrique, le travail archéologique sur le terrain n'en est qu'au stade exploratoire. Il y a sans doute un grand écart entre les données archéologiques connues sur lesquelles se fondent nos hypothèses, et les faits qu'il reste à découvrir. De plus, il existe vraisemblablement un veritable gouffre entre les données archéologiques que nous possédons et le comportement humain préhistorique que nous cherchons à comprendre. Le présent article discute les recherches récentes au sud du Borno en tenant compte de ces idées. Ces travaux visaient la mise à l'essai d'une hypothèse portant sur l'exploitation humaine de la région avant 3000 ans bp mais en vint plutôt à révéler un nombre considérable de sites plus tardifs dans une aire déjà étudiée par l'auteur dans la même région. Quant aux sites de date plus éloignée, les nouveaux travaux sur le terrain suggèrent que l'exploration archéologique devrait dorénavant se concentrer sur l'extrémité nord des montagnes Mandara et sur les dépôts à leurs pieds. Il en ressort surtout, cependant, que plus on cherche, plus on découvre, bien qu'on ne trouve pas toujours ce que l'on cherchait.
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9.
The Swahili people have been viewed as of Persian/Arabic or Cushitic-speaking origin. Scholars have used historical and archaeological data to support this hypothesis. However, linguistic and recent archaeological data suggest that the Swahili culture had its origin in the early first centuries AD. It was the early farming people who settled on the coast in the last centuries BC who first adopted iron technology and sailing techniques and founded the coastal settlements. The culture of the iron-using people spread to the rest of the coast of East Africa, its center changing from one place to another. Involvement in transoceanic trade from the early centuries AD contributed to the prosperity of the coastal communities as evidenced by coastal monuments. More than 1500 years of cultural continuity was offset by the arrival of European and Arab colonizers in the seventeenth and nineteenth centuries AD. Le peuple Swahili a souvent été consideré comme un peuple dont la langue avait pour origine le Perse/Arabe ou le Cushite. Les chercheurs ont utilisé des donées historiques et archéologiques afin de supporter cette hypothese. Cependant l'étude linguistique de cette langue, ainsi que de nouvelles découvertes archéologiques suggérent que la culture Swahili trouve son origine au début de l'ère chrétienne. Ils furent les premiers fermiers à s'installer le long du littoral, fondant des villages côtiers, vers les premiers siécles de notre ère, les premiers aussi à adopter les techniques du fer et les techniques de navigation. La culture du fer s'étendit rapidement au reste des côtes d'Afrique de l'Est, son centre se déplaçant d'un endroit à un autre. Leur implication dans le commerce océanique contrbua à la prosperité de leur communautés côtières, mise en évidence notamment par les monuments le long du littoral. Plus de 1500 ans de continuité culturelle pris fin à l'arrivé des colonisateurs Européens et Arabes de dixseptième et dixhuitième siècles.  相似文献   

10.
Despite the antiquity of domestic cattle in the Sahara-Sahel, archaeological evidence from two sub-Saharan regions indicates that the first pastoralist colonization of sub-Saharan Africa may not have proceeded so smoothly as modern appearances suggest. The first appearance of cattle-based economies seems to have been delayed by as much as a thousand years after the first appearance of small stock, in both eastern and southern Africa. This article reviews the relevant archaeological evidence and argues that the lag in successful introduction of cattle stems from new animal diseases encountered by pastoral colonists entering biogeographic zones south of the Sahel. Diseases that are often fatal to cattle, including wildebeest-derived malignant catarrhal fever (WD-MCF), East Coast fever (ECF), foot-and-mouth disease (FMD), and Rift Valley fever (RVF), as well as trypanosomiasis, are described as probable barriers to the early entry of cattle-based economies into these regions.Malgré l'antiquité des animaux domestiques dans le Sahara-Sahel, les données archéologique de deux régions subsahariennes indiquent que les premières colonisations pastoraux des zones au sud du Sahel ne se propagèrent pas aussi promptement que suggèrent les apparences actuelles. En l'Afrique orientale et en l'Afrique du sud, l'apparition d'économies basées sur l'élevage des gros bovins paraît être retardée de quelque mille ans par rapport à l'apparition des petits ruminants domestiques dans ces mêmes régions. L'article recense les données archéologiques pertinentes et propose que le délai de l'introduction effective des gros bovins fût causée par des nouvelles maladies vétérinaires rencontrées par les premiers colonisateurs pastoraux entrant dans les zones biogéographiques au sud du Sahel. Des maladies fréquemment fatales aux gros bovins, telle que le coryza gangreneux, la thèleriose, la fièvre aphteuse, l'arbovirus des Bunyaviridae, aussi bien que la trypanosomiase, sont proposées comme des obstacles probables à la diffusion des économies à gros bovins dans ces régions.  相似文献   

11.
This article briefly examines the consequences of the European presence on the Gold Coast, focusing on archaeological, ethnographic, and historical data from the African settlement of Elmina, Ghana. Documentary sources indicate that there was extensive change in sociopolitical institutions, economic relations, and other aspects of Gold Coast society in the centuries following the advent of European trade in the late fifteenth century. Archaeological survey and excavation of some 30 structures at Elmina similarly indicates a great deal of change in construction technology and material culture during the post-European contact period. However, examination of artefact patterning and associations indicates that in certain respects there was little change in terms of people's shared world view and belief systems. This picture can be contrasted with data from sites in other areas which may have experienced a great deal of culture change during the post-European contact period.
Résumé Cet article examine brièvement les conséquences de la présence européenne sur la Côte de l'Or, se penchant plus particulièrement sur les données archéologiques, ethnographiques et historiques du site d'Elmina au Ghana. Les sources documentaries indiquent qu'un changement de grande envergure affectant les institutions socio-politiques, les relations économiques et d'autres aspects de la société de la Côte de l'Or pris place durant les siècles suivant l'arrivée du commerce européen à la fin du quinzième siècle. Un survey archéologique et les fouilles d'environ 30 structures à Elmina, indiquent aussi qu'un changement étendu des techniques de construction et de la culture matérielle s'effectue après la période de contact européen. Toutefois, l'étude de la distribution et des associations des objets, indique que le système de croyance et l'idée du monde partagée par cette société furent peu affectés.Cette image peut être comparée avec les données obtenues sur d'autres sites ayant fait l'expérience d'un changement culturel important pendant la période postérieure aux contacts européens.
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12.
Cultural development in the middle Nile Valley from 10,000 to 2000 bp was characterized by significant subsistence changes — from hunting/gathering and simple aquatic resource exploitation to cultivation of domestic sorghum. Research in the Atbara and Khartoum regions enables us to identify distinct technological phases relating to resource diversification as well as specialization. Pottery was an important technological innovation which had far-reaching consequences for development of a more diversified use of aquatic and cereal resources. A basic distinction is made between cultivation and domestication as two separate but interdependent processes — the first a socio-economic process relating to peoples' activities, the second a biological process relating to morphological changes in the plants. Cultivation is considered to be evolutionarily prior and to have constituted the selection pressures which led to the emergence of domesticated plants. Cultivation of sorghum was practised from the 6th millennium bp but domesticated sorghum emerged only around 2000 bp. Specialized pastoralism and the use of secondary products like milk and blood appear to have become important in the late 6th millennium bp. An attempt is made to connect the development of technological traditions with that of Nilo-Saharan and Cushitic languages.
Résumé Le developpement culturel dans la vallée du Nil moyen est caractérisé par un changement significatif du mode de subsistance: de chasseurs/cueilleurs exploitant de simple ressources aquatiques à celui de cultivateurs de sorgho domestiqué.Les recherches dans la région d'Atbara et de Khartoum ont permis de mettre en evidence des phases technologiques distinctes correspondant à la diversification et à la spécialisation des ressources. L'introduction de la poterie est une innovation technologique importante conduisant au développement de la diversification dans l'utilisation des ressources aquatiques et des céréales. La culture et la domestication sont considérées comme des processus distincts mais interdépendants — le premier étant un processus socio-économique lié aux activités humaines et le deuxième un processus biologique lié aux changements morphologiques des plantes.D'un point de vue evolutionniste, on considère que la culture s'est développée en premier, fournissant les pressions de selection qui conduisirent à l'émergence des plantes domestiquées. La culture du sorgho a été pratiquée à partir du sixième millénaire bp, cependant que le sorgho domestique n'émerge qu'aux environs de 2000 bp.Le pastoralisme specialisé et l'utilisation des produits secondaires tels que le lait et le sang semblent avoir pris de l'importance vers la fin du sixième millénaire bp.Un essai de corrélation du developpement des traditions technologiques avec ceux des langus de famille Nilo-saharienne et Couchitique est présenté.
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13.
This paper examines the history of African metallurgy in the era of Atlantic trade. It reports on excavations at the John Reeder foundry site in St Thomas, Jamaica. The transfer of African technologies to the Caribbean reveals the plantation economy's dependence on African technical expertise, not merely slave labour. The comprehensive focus on the Atlantic world also informs archaeological investigations of African-European interaction in West Central Africa. The complexity of Atlantic technological history is characterized by a diverse range of dynamic interactions, rather than the inevitable decline of Africanderived systems. Only by identifying processes as well as products of African technological interaction will it be possible fully to reconstruct the forging of the African past.
Résumé Cet article examine l'histoire de la métallurgie africaine à l'ère du commerce atlantique. Il rend compte des excavations au site de la fonderie John Reeder, à St Thomas, en Jamaïque. Le transfert des technologies africaines aux Antilles révèle à quel point l'économie de plantation dépendait de l'expertise technique africaine, et pas seulement de l'esclavage. L'accent placé sur le monde atlantique inspire aussi les recherches archéologiques sur l'interaction afro-européenne à l'ouest de l'Afrique centrale. La complexité de l'histoire technologique atlantique est caractérisée par une gamme diverse d'interactions dynamiques, plutôt que par l'inévitable déclin des systèmes africains dérivés. Ce n'est qu'en identifiant les processus aussi bien que les produits de l'interaction technologique africaine qu'il sera possible de reconstruire complètement l'élaboration du passé africain.
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14.
Recent investigations of three archaeological sites in the Nigerian part of the Chad Basin during the Holocene reveal key stages in the cultural development and environmental history of that region. At Dufuna, a dugout boat was dated to around 6000 BC, making it the oldest known boat in Africa and one of the oldest in the world. Boats may thus have contributed to the mobility of the population of the southern edge of the Sahara 8000 years ago and, thereby, to the cultural homogeneity of this period. The pottery site at Konduga is around a thousand years younger than Dufuna but still belongs to the time of Mega-Chad. The site is on the Bama Ridge, an old shoreline. Its pottery, decorated in the Saharan tradition, belongs to the earliest ceramic phase of the West African Later Stone Age, long before the beginnings of food production. Although this site was probably settled by pioneers advancing into a largely flooded landscape along the slightly raised shoreline, the human occupation of the area previously covered by Mega-Chad began along a broad front around 2000 BC. Archaeological and palaeoecological finds from two settlement mounds at Gajiganna are described as case studies for this phase, which predates the well-known site of Daima.
Résumé Les résultats présentés proviennent de recherches récentes sur trois sites archéologiques, dont chacun représente un épisode clé du développement culturel et de l'histoire environnementale du Bassin nigérian du Tchad au cours de l'Holocène. A Dufuna, la découverte d'une pirogue monoxyle, datée d'environ 6000 ans BC, constitue le témoignage le plus ancien d'une embarcation en Afrique et l'un des plus ancien dans le monde. Ce moyen de transport indique la mobilité des populations de la marge sud du Sahara à l'Holocène inférieur et moyen; ce qui a dû contribuer à l'homogénéité culturelle de cette période. Le site à poterie de Konduga est le plus jeune d'un millénaire que Dufuna, mais appartient à l'époque du Méga-Tchad. Le site est installé sur une ancienne ligne de rivage, la Bama Ridge. Sa poterie, décorée selon la tradition saharienne, appartient à la plus ancienne phase à céramique du Later Stone Age ouest-africain, bien avant le début d'une production alimentaire. Vu que ce site ne devait étre occupé que par des pionniers aventurés dans un paysage largement amphibie à la faveur d'un mince cordon émergé, la colonisation de l'espace antérieurement couvert par le Méga-Tchad, débute le long d'un large front vers 2000 ans BC.Les trouvailles archéologiques et paléoécologiques de deux tertres anthropiques à Gajiganna sont décrites commes études de cas illustrant cette phase, qui précède celle du célèbre site de Daima.
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15.
Africa is both fortunate and unfortunate as far as Cultural Heritage Management (CHM) is concerned. Fortunate because the continent is a warehouse for the heritage resources, which document the origin and development of our humanity. In the meantime, it is very unfortunate that Africa is too poor to take care of such vast cultural treasures. In this paper, I use Tanzania as a case study to explore ways that Africa can generate revenue and public support for CHM. An effective means of accomplishing this goal is to make the products of the past attractive and accessible for cultural tourism. Only in this way does Africa's past heritage become economically sustainable for long-term survival, productivity, and contribution to global education, research, tourism, and pride in the past accomplishments of humanity.L'Afrique est à la fois heureuse et malheureuse en ce qui concerne la Gestion du Patrimoine Culturel (GPC). Heureuse parce que ce continent est un entrepôt de ressources de documentation sur l'origine et le développement de l'humanité. Mais en mème temps, il est trés malheureux que l'Afrique soit si pauvre pour prendre soin d'un si grand trésor culturel. Dans cet article, je me suis servi de la Tanzanie comme cas d'étude pour explorer les moyens par lesquels l'Afrique pourrait générer des recettes et un appui public à la GPC. Un moyen efficace pour accomplir ce but est de rendre les produits du passé attrayants et accessibles pour un tourisme culturel. C'est par ce moyen seul que l'héritage du passé africain deviendra économiquement soutenable pour réaliser une survie à longue portée, la productivité, et une contribution a l'éducation mondiale, à la recherche, au tourisme et à la fierté des réalisations du passé humain.  相似文献   

16.
Systematic surveys and excavations were carried out during the 1990–1996 field seasons in the Tadrart Acacus and surrounding areas, shedding new light on the climatic changes and cultural dynamics which occurred during the Holocene. In this paper, the geological, geomorphological, and archaeological evidence is assembled in order to provide a preliminary synthesis on the prehistory of the area. Pendant les saisons de terrain du 1990 au 1996, des récognitions et fouilles systématiques ont été conduites dans le Tadrart Acacus et dans les zones circonvoisines; ces études ont donne des nouvelles information en ce qui concerne les changements climatiques et les dynamiques culturelles de cette région pendant l'Holocène. Dans ce papier, les évidences géologiques, géomorphologiques, et archéologiques ont été intégrées afin d'obtenir une synthèse préliminaire sur la préhistoire de la région.  相似文献   

17.
The sparse archaeological remains attributed to pastoralists in north-central Kenya include quantities of smelting debris. A preliminary investigation suggests that smelting sites occur in two distinct locations: a majority in the lowlands at mountain bases or plains oases, and a minority on low mountain ridges. Mountain-base sites would offer direct access to the natural and human resources required for smelting ores, forging iron, and exchanging finished implements. At ridge-top sites, however, these resources would be inaccessible. Descendants of the last Maa-speaking smelters suggest that pre-colonial blacksmiths may periodically have resettled in mountains to continue their craft in the face of intense interethnic conflict. The conflict hypothesis is evaluated against oral traditions and archaeological evidence.
Résumé Les vestiges archéologiques attribués aux pastoralistes de la région nord-centrale du Kenya comprennent des quantités de débris de fonte. Une investigation préliminaire suggère que des gisements de fondeurs se trouvent dans deux situations différentes: la plupart sont dans la plaine au pied des montagnes ou dans des oasis, tandis qu'une minorité de gisements se trouve sur de basses crêtes de montagnes. Les gisements au pied des montagnes offriraient un acces direct aux ressources naturelles et humaines necessaires pour fondre les minérais, forger le fer, et échanger des outils achevés. Par contre, dans les gisements de crête, ces ressources seraient inaccessibles. Les descendants des derniers fondeurs de langue Maa suggèrent que des forgerons précoloniaux ont peut-être ré-occupé les montagnes périodiquement et poursuivi leur métier face aux conflits intenses entre différents groupes ethniques. L'hypothèse du conflit est evaluée par rapport aux traditions orales et aux vestiges archéologiques.
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18.
Archaeological investigations in the Lunsemfwa Drainage Basin of Zambia have yielded evidence that necessitates modification of current views about the nature of culture contact between hunter-gatherers and agriculturalists. Hypotheses of barter, theft or some kind of exchange network between the two communities are not supported. It is suggested that stone-tool-using foragers collected pottery from abandoned village sites and transported these back to their base camps. This hypothesis recognizes the significance of resource availability and of patterns of exploitation and settlement. Lack of regular contact during the period of co-existence was largely due to the environmental diversity of the region: the two populations occupied and utilized different areas and did not compete for the same resources.
Résumé Des recherches archéologiques dans le bassin du Lunsemfwa en Zambie ont fourni des indices qui nous obligent à modifier nos idées actuelles au sujet de la nature du contact culturel entre les chasseurs-cueilleurs et les agriculteurs. Les hypothèses de troc, de vol ou d'un réseau quelconque d'échanges entre les deux communautés ne sont pas soutenues. L'auteur suggère que les chasseurs-ceuilleurs qui utilisaient des outils lithiques ont ramassé de la céramique dans des villages abandonnés et l'ont rapportée à leurs camps de base. Cette hypothèse reconnaît l'importance de la disponibilité des ressources, et celle des systèmes d'exploitation et d'habitation. L'absence de contacts réguliers pendant la période de co-existence était due surtout à la diversité de l'environnement de la région; les deux populations ont occupé et utilisé des zones différentes et ne se sont pas fait concurrence pour les mêmes ressources.
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19.
This paper provides a preliminary account of archaeological research on sites of early pottery-using people in the coastal region of the Congo Republic. The results obtained are compared with observations from Botswana and used to amplify archaeological and lingustic data relevant to the transformations in social and productive forces that occurred across the western part of sub-equatorial Africa during the period when food production, metallurgy and long-distance trade were established. Particular attention is paid to evidence for developing economic and social relations between indigenous foragers and immigrant food producers.
Résumé Cet article offre les premiers résultats de recherches sur des sites qui emontent du début de l'utilisation de la potiere par des populations habitant la zone côtière de la République du Congo. Les résultats obtenus sont comparés avec des découvertes au Botswana pour developer les données archéologiques et linguistiques se rapportant à la transformation des forces sociales et productives qui se produisent à travers la partie occidentale de l'Afrique subéquatoriale durant la période où apparutent la production de nourrieture, la métallurgie et le commerce à longue distance. L'article s'attache plus particulièrement aux témoins du dévelopment de relations économiques et socials entre les indigènes, pcheurs/chasseurs, et les populations immigrantes de producteurs de nourriture.
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20.
The debate surrounding the origins of the Egyptian Neolithic and Predynastic has, over the past few decades, come to rest on the neighboring Saharan region as the most likely source of influence. Although there is some evidence for the appearance of domesticates in the Western Desert before food-producing communities emerged in Upper and Lower Egypt, there is a strong case for the introduction of Saharan artifacts and technologies to the Nile Valley communities. This paper examines this argument in relation to the Western Desert region of the Dakhleh Oasis (South Central Egypt). The intent of the paper is to recognize the role Dakhleh played in the cultural development of the Egyptian Neolithic and Predynastic and whether this can clearly be seen through artifact parallels. Les parties débattant des origines de l'Egypte néolithique et pré-dynastique ont fini, au cours des dernières décennies, par conclure que la région voisine du Sahara était leur source d'influence la plus vraisemblable. Bien que certaines preuves existent de l'apparition de plantes et d'animaux domestiques dans le Désert occidental avant l'émergence de communautés produisant des aliments en Basse et Haute Egypte, de solides arguments émergent en faveur de l'introduction d'objets fabriqués et de technologies dans les communautés de la Vallée du Nil. L'exposé en question examine cet argument par rapport à la région du Désert occidental de l'Oasis de Dakhla (centre-sud de l'Egypte). Le but de cet exposé est de reconnaître le rôle de Dakhla dans le développement culturel de l'Egypte néolithique et pré-dynastique et de déterminer si oui ou non celui-ci peut clairement être identifié, de façon parallèle, au travers d'objets fabriqués.  相似文献   

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