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1.
Ceramic sequences are useful tools for chronology and culture history in many parts of the world but are lacking in Nigeria. The few published seriations of ceramic assemblages suffer from modes of presentation that make comparison difficult. Useful seriations require quantified sherd collections recovered from stratified deposits as frameworks, presented in a way that facilitates comparison to new assemblages and preferably calibrated by chronological indicators such as radiocarbon assays or cross-datable artifacts (e.g., European imports). Ceramic collections from three areas of Nigeria meet the minimal criteria: the Kainji Reservoir, Benin, and the Lake Chad region. This paper considers the data from each region and offers ceramic seriations as models for further testing and refinement toward the development of regional culture sequences. Les séquences des céramiques sont les instruments utiles pour faire la chronologie et l'histoire culturelle en diverses régions du monde, mais on les manque du Nigeria. Les rares sériations imprimées des ensembles des céramiques souffrent des présentations qui rendent difficiles les comparaisons. Les sériations utiles demandent les ensembles des tessons quantifiés et récupérés des dépots stratifiés pour établir un modèle, donnés afin de faciliter la comparaison avec des ensembles nouveaux, et de préférence calibrés par les indicateurs de la chronologie comme les dates du radiocarbon ou les objets datés ailleurs (e.g., les importations européennes). Les ensembles de tessons de trois régions de Nigeria remplissent les critères minimaux: le Réservoir Kainji, Bénin, et la région du Lac Chad. Cette étude discute les données de chaque région, et propose les sériations des céramiques comme modèles qu'on peut mettre à l'épreuve des comparaisons pour mener au développement des séquences culturelles régionales.  相似文献   

2.
Archaeomineralogical fieldwork in south-eastern Nigeria combined with metallurgical analyses has now all but confirmed the local provenance of most of the metals used in manufacturing the bronze and copper vessels, ornaments and sculptures which were kept and buried at Igbo-Ukwu about the ninth or tenth century AD. This demonstration may further support the view that the technical skills and artistic inspiration of Igbo-Ukwu were largely locally evolved. Yet the lack of prototypes remains disconcerting. Such a large collection of exquisite bronze artwork and ritual objects is unparalleled for this region at that period; and attempts to explain the circumstances which gave rise to Igbo-Ukwu remain unsatisfactory. It is argued here that, whatever local factors, either religious or secular, may have obtained at that time, there was also an international one. Presumably this region was for a period producing a rare and geographically specific mineral then in high demand in the wider world. The bronzes may be in effect the by-product of that mining and production for export. It is suggested that the principal trade-routes then may not have crossed the Sahara to Muslim North Africa but have run eastward from the Lake Chad region to the Christian countries of the Nile. There may be a hint of this in certain of the bronze forms. Moreover, contact with Egypt, if not indirectly with lands beyond, is demonstrated at Igbo-Ukwu by the vast numbers of imported beads.
Résumé Un travail archéominéralogique de terrain au sud-est du Nigeria, combiné avec des analyses métallurgiques confirme maintenant la provenance locale des métaux utilisés pour la fabrication des récipients en bronze et en cuivre, des ornements et des sculptures gardés et enterrés à Igbo-Ukwu aux alentours du 9ème et 10ème siècles. Ceci renforce l'hypothèse que les techniques et l'inspiration artistique résultent à Igbo-Ukwu d'une évolution locale. Mais l'absence de prototypes reste déconcertante. Une collection aussi importante d'oeuvres d'art en bronze et objects rituels si raffinés est sans parallèle dans cette région à cette période et les tentatives pour expliquer les circonstances qui conduisirent à l'apparition d'Igbo-Ukwu restent peu satisfaisantes. Cependant, et quels que soient les facteurs locaux, religieux ou profanes qui existaient à cette période, un facteur international a dû jouer. Il est possible que cette région ait pendant une certaine période produit un minéral rare et géographiquement localisé faisant à l'époque l'objet d'une grande demande bien audelà de la région. Les bronzes pourraient donc être les sous-produits d'activités d'extraction et de production destinées à l'exportation. Il est aussi suggéré qu'à cette époque, les principales routes du commerce ne traversaient peut-être pas le Sahara pour joindre l'Afrique du Nord musulmane, mais allaient plutôt en direction de l'Est à partir de la région du Lac Tchad jusqu'aux pays chrétiens du Nil. L'indice pourrait en être la forme de certains bronzes. De plus, des contacts avec l'Egypte, si pas indirectement avec des pays au-delà, sont démontrés par la présence à igbo-Ukwu d'un grand nombre de perles importées.
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3.
Denmark was one of several European nations which vied for West African trade between the seventeenth and nineteenth centuries. The Danes established more than thirty forts, trading lodges and plantations on the Gold Coast, and they played an important role in the development of African-European relations in the region. Traces of Danish outposts and the results of recent excavations at the Daccubie plantation are briefly surveyed. The available data illustrate the circumscribed nature of African-European interaction on the Gold Coast, providing insight into the context in which culture change occurred within African populations. The archaeological record of European expansion in Africa and elsewhere is used to illustrate the varying nature of European contact.
Résumé Le Danemark était l'une des nombreuses nations européennes qui rivalisaient pour le commerce avec l'Afrique occidentale entre le dix-septième et le dix-neuvième siècles. Les Danois établirent plus de trente forts, comptoirs commerciaux et plantations sur la Côte de l'Or, et jouèrent un rôle important dans le développement des relations afro-européennes dans la région. Des traces de postes coloniaux danois et les résultats d'excavations récentes à la plantation de Daccubie sont brièvement passés en revue. Les données existantes illustrent le caractère limité de l'interaction afro-européenne sur la Côte de l'Or, donnant des indications sur le contexte dans lequel un changement culturel se produisit parmi les populations africaines. Les témoignages archéologiques de l'expansion européenne en Afrique et ailleurs servent à illustrer la nature changeante du contact européen.
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4.
Circular concentrations of stone fragments or pebbles occur widely in the Sahara, mostly on the great alluvial plains or along the foot of the escarpments. They are interpreted as fireplaces, but associated archaeological remains are usually scarce. More than 50 radiocarbon dates indicated that these features are of neolithic age, ranging fromca 9000 toca 3500 bp, with a maximum occurrence at 5800–5000 bp. In some regions they are extremely rare, elsewhere their density may exceed 30 per square kilometre. There are several reasons for attributing these fireplaces to neolithic cattle herders.
Résumé Il y a de nombreuses concentrations circulaires de fragments de pierre ou de galets au Sahara; ils se trouvent surtout dans les grandes plaines alluviales, ou le long du pied des escarpements. On les interprète comme des foyers, mais d'habitude on n'y trouve que très peu de restes archéologiques qui y sont associés. Plus de 50 datations au radiocarbone ont indiqué que ces sites datent du Néolithique, s'échelonnant deca 9000 àca 3500 bp, avec une forte concentration entre 5800 et 5000 bp. Dans certaines régions ces sites sont très rares, tandis qu'ailleurs leur densité peut être supérieure à 30 par kilomètre carré. Pour plusieurs raisons on attribue ces foyers à des pasteurs des boeufs du Néolithique.
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5.
This study proposes that prehistoric rock art in Africa represents aspects of the natural and social environment which are aesthetically charged, for practical and symbolic reasons, and which are also problematic, in specific ways, for ordinary, untutored perception. Rock art functions as a medium of communication in three principal contexts. It refers to an extended network of ritual acts and beliefs, to out-of-the-ordinary perception and knowledge, and to adaptively significant local information. Rock art is therefore a particular, specialized instrument of the production process. Investigating the study of prehistoric art from art historical, archaeological, and anthropological points of view, the paper examines the ways in which the original contexts of function or meaning might be reconstituted, given the special nature and constraints of graphic representation as a mode of knowledge. Three major traditions of prehistoric rock art in Africa, the Sahara, Nile valley, and southern, are the focus of discussion and source of examples. The paper takes as a general theme the feasibility or possibility of an adequate archaeology of prehistoric knowledge.
Résumé La présente étude propose que l'art rupestre préhistorique en Afrique représente des aspects du milieu naturel et social, exprimés de façon esthétique pour des raisons pratiques et symboliques, et qui présentent aussi des problèmes particuliers face à une perception non instruite. L'art rupestre sert de moyen de communication dans trois contextes principaux: il fait allusion à un réseau compliqué de croyances et d'actes rituels, à une perception et à des connaissances hors de l'ordinaire et à des renseignements locaux affectant l'adaptation. L'art rupestre figure donc comme instrument particulier et spécialisé dans le processus de production. En vérifiant l'étude de l'art préhistorique des points de vue historique, archéologique et anthropologique de l'art, l'article examine les façons selon lesquelles les contextes originaux de la fonction ou la signification pourraient être reconstitués, selon la nature et les contraintes spéciales de la représentation graphique comme genre de connaissance. La discussion se centre sur trois traditions principales d'art rupestre préhistorique, celles du Sahara, de la vallée du Nil et de l'Afrique du Sud, d'où sont aussi tirés les exemples. L'article a pour thème général la possibilité d'une archéologie mieux adaptée à la reconstruction des modes de connaissance préhistorique.
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6.
The external connections of Igbo-Ukwu, in the forest belt of south-eastern Nigeria, around the ninth century AD, are demonstrated by the large numbers of glass beads, apparently of Egyptian manufacture, and are implicit in the rich collection of bronze artwork that lacks known prototypes. Although the metals were mined locally, the labor and the expert alloying and casting of numerous ritual or ornamental objects indicate an accumulation of wealth derived from distant trade of special commodities. The identification of these commodities, however, and the routes by which they—and in the reverse direction the beads—would have traveled, remain unsatisfactorily resolved. A preference is repeated here for an eastern Sahelian routing from Lake Chad to the Middle Nile kingdoms (Alwa and Makuria/Dongola), then at their height, thus avoiding the Sahara. The alternative direction suggested recently (Insoll, T., and Shaw, T. (1997) Gao and Igbo-Ukwu: Beads, interregional trade and beyond. African Archaeological Review, 14:9–23), through Gao on the Niger bend and across the west-central Sahara, seems less likely on grounds of geography and chronology. The essential items of merchandise deriving from Igbo-Ukwu are unlikely to be those commonly assumed for sub-Saharan Africa, notably ivory and slaves, but would have been more local and precious, presumably metals. The bronzes stored and buried at Igbo-Ukwu might be regarded as by-products of this export activity. Demands in the Nile Valley for tin (for bronze alloying) and for silver, both of which occur in the ores exploited, deserve consideration. A call is made for comparative study of metals and their uses between the Middle Nile and West Africa in the first millennium AD—a neglected subject owing to the intellectual gulf that persists between Africanists and Egyptologists.Les contacts extérieurs d'Igbo-Ukwu, dans la région forestière du sud-est du Nigéria, vers le 9e siècle après J. C., sont indiqués par les très nombreuses perles de verre, apparemment de fabrication Égyptienne. Ils sont aussi suggérés par un ensemble remarquable d'objects en bronze dont on ne connaît aucun prototype. Bien que les métaux proviennent de la région, le travail, et aussi l'alliage et la fonte très spécialisés de nombreux objects rituels ou décoratifs, indiquent une accumulation de richesse résultant du commerce à longues distances de produits recherchés. Pourtant, l'identification de ceux-ci, et les itinéraires pour leur transport—et, en sens inverse, ceux des perles—restent hypothétique. Nous réiterons une préférence pour une route est-Sahelien, de Lac Tchad jusqu'aux royaumes du Nil Moyen (Alwa et Makouria/Dongola), à leur apogée à cette époque, et donc évitant le Sahara. L'autre direction, proposée récemment (dans cette revue par Insoll et Shaw), via Gao sur la boucle du Niger et à travers le Sahara ouest-central, semble moins probable pour les raisons géographiques et chronologiques. Les objets principaux de ce commerce qui provenaient d'Igbo-Ukwu ne seraient pas ceux qui sont normalement imaginés pour l'Afrique Sub-saharienne, notamment l'ivoire et les esclaves; ce seraient des produits plus locaux et précieux, vraisemblablement des métaux. Les bronzes enterrés à Igbo-Ukwu pourraient être les sous-produits de cette activité destinée à l'exportation. La demande dans la vallée du Nil pour l'étain (pour l'alliage du bronze) et pour l'argent, qui existent tous les deux dans les minerais du sud-est du Nigéria, mérite considération. Il faut qu'on fasse des recherches comparatives sur les métaux et leurs emplois entre le Nil Moyen et l'Afrique de l'Ouest durant le premier millénaire après J. C.—un sujet négligé à cause du fossé intellectuel qui persiste entre les études Africanistes et Égyptologiques.  相似文献   

7.
Archaeological investigations in the Lunsemfwa Drainage Basin of Zambia have yielded evidence that necessitates modification of current views about the nature of culture contact between hunter-gatherers and agriculturalists. Hypotheses of barter, theft or some kind of exchange network between the two communities are not supported. It is suggested that stone-tool-using foragers collected pottery from abandoned village sites and transported these back to their base camps. This hypothesis recognizes the significance of resource availability and of patterns of exploitation and settlement. Lack of regular contact during the period of co-existence was largely due to the environmental diversity of the region: the two populations occupied and utilized different areas and did not compete for the same resources.
Résumé Des recherches archéologiques dans le bassin du Lunsemfwa en Zambie ont fourni des indices qui nous obligent à modifier nos idées actuelles au sujet de la nature du contact culturel entre les chasseurs-cueilleurs et les agriculteurs. Les hypothèses de troc, de vol ou d'un réseau quelconque d'échanges entre les deux communautés ne sont pas soutenues. L'auteur suggère que les chasseurs-ceuilleurs qui utilisaient des outils lithiques ont ramassé de la céramique dans des villages abandonnés et l'ont rapportée à leurs camps de base. Cette hypothèse reconnaît l'importance de la disponibilité des ressources, et celle des systèmes d'exploitation et d'habitation. L'absence de contacts réguliers pendant la période de co-existence était due surtout à la diversité de l'environnement de la région; les deux populations ont occupé et utilisé des zones différentes et ne se sont pas fait concurrence pour les mêmes ressources.
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8.
Résumé L'article propose une classification générale de la poterie ancienne décorée à la roulette, dans la Région des Grands Lacs et en Afrique de l'Est. Un premier groupe de poterie, appelé ici W, caractérisé principalement par la roulette torsadée, est produit vraisemblablement dèsca 800 AD; cette poterie pourrait avoir été diffusée de la région Est vers la zone interlacustre par le sud du Lac Victoria. L'hypothèse que le groupe W est associé à des populations de langues sud-nilotiques permet de reconsidérer les débuts du Deuxième Age du fer en Afrique interlacustre. Cet article suggère l'installation de groupes de pasteurs sud-nilotes dans la zone interlacustre; leurs rapports avec les autochtones sont examinés, en particulier le cas du Rwanda.Le groupe X (roulette nouée) apparaît en Ouganda dans les premiers siècles du second millénaire, suivi du groupe Y (roulette torsadée fine); à partir de 1500 AD, ils remplacent le groupe W dans la région interlacustre. Dans cet ensemble céramique, que l'on sait associé à des groupes de langues ouest-nilotiques venus du nord, une distinction est suggérée entre trois styles régionaux, qui sont mis en relation avec l'histoire des migrations de leurs producteurs.
This article offers a general classification of the ancient roulette-decorated pottery from the Great Lakes Region and from East Africa. A first pottery group, here named W, mainly characterised by twisted string roulette, appears as early asca 800 AD; this pottery might have been introduced to the interlacustrine area from the east and south of Lake Victoria. The hypothesis that the W group was associated with speakers of Southern-Nilotic languages is relevant to our view of the beginning of the Late Iron Age in interlacustrine Africa. This article suggests the establishment of pastoralist groups of Southern-Nilotic speakers in the interlacustrine zone and also examines their contacts with local populations, giving special attention to Rwanda.The X group (knotted string roulette) appears in Uganda in the first centuries of the second millennium, followed by the Y group (thin twisted string roulette). Fromca 1500 AD these groups replaced the W group in the interlacustrine area. In these last groups, which are associated with Western-Nilotes coming from the north, a distinction is made between three regional styles which are further correlated with the history of their makers.
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9.
The future of African archaeology has recently been a major focus of attention by African archaeologists. This article looks at anticipated major advances, and at the expectations and desires of young African archaeologists in the advancement of the discipline. The major constraints to research are identified and solutions to these problems are suggested.
Résumé Le futur de l'archéologie africaine est devenu récemment un sujet de préoccupation majeur pour les archéologues africains. Cet article passe en revue les progrès principaux que l'on peut en attendre ainsi que les espoirs et les souhaits des jeunes archéologues africains en ce qui concerne le développement de la discipline. Les principales contraintes affectant la recherche sont identifiées et des solutions sont proposées à ces problèmes.
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10.
East Africa, the region where Merrick Posnansky started his professional career, has long been accepted as the major centre for the study of the origins of hominids and their technological systems. Recently, human geneticists and some palaeoanthropologists have also proposed an African origin for anatomically modern humans (Homo sapiens sapiens), although much of the proof cited is from non-African sources — mainly Europe and the Middle East. Fortunately these models have stimulated reassessment of the sub-Saharan Middle Stone Age (MSA), the archaeological phase between 200,000 and 30,000 years ago which represents the beginnings of regional variation in technology and cultural adaptation as well as the period in which modern humans appeared. Long ignored by East African archaeologists in favour of the earliest cultural record, or, at the other extreme, Neolithic and Iron Age research, the MSA is critical to the evaluation of models of the emergence of our own species. This paper reviews the current arguments concerning the origin and dispersal of modern humans, and the importance of the MSA for the resolution of the problem. It also describes the results from a 1990 survey for MSA sites conducted in southwestern Tanzania within the framework of these current models.
Résumé L'Afrique orientale, où Merrick Posnansky commença sa carrière professionnelle, est depuis longtemps reconnue comme un centre important pour l'étude des origines des hominides et de leurs systèmes technologiques. Récemment, des généticiens et des paléoanthropologues ont aussi suggéré que les humains anatomiquement modernes (Homo sapiens sapiens) auraient des origines africaines, bien qu'un grand nombre des preuves citées proviennent de sources non-africaines, principalement d'Europe et du Moyen-Orient. Heureusement, ces modèles ont encouragé la réévaluation de l'âge de pierre moyen (MSA) sous-saharien, phase archéologique d'il y a 200.000 à 30.000 ans, qui représente les débuts des variations régionales sur le plan de la technologie et de l'adaptation culturelle. C'est aussi la période durant laquelle les étres humains modernes sont apparus. Longtemps ignoré par les archéologues d'Afrique orientale en faveur de témoignages cultures plus anciens ou, à l'autre extrême, des recherches de l'âge néolithique et de l'âge de fer, le MSA est crucial pour l'évaluation de modèles d'émergence de notre propre espèce. Cet article examine les arguments actuels concernant l'origine et la dispersion des humains modernes, et l'importance du MSA pour la résolution de ce problème. Il décrit également les résultats d'une recherche de sites MSA menée en 1990 dans le sud-ouest tanzanien, dans le cadre de ces modèles actuels.
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11.
Despite the antiquity of domestic cattle in the Sahara-Sahel, archaeological evidence from two sub-Saharan regions indicates that the first pastoralist colonization of sub-Saharan Africa may not have proceeded so smoothly as modern appearances suggest. The first appearance of cattle-based economies seems to have been delayed by as much as a thousand years after the first appearance of small stock, in both eastern and southern Africa. This article reviews the relevant archaeological evidence and argues that the lag in successful introduction of cattle stems from new animal diseases encountered by pastoral colonists entering biogeographic zones south of the Sahel. Diseases that are often fatal to cattle, including wildebeest-derived malignant catarrhal fever (WD-MCF), East Coast fever (ECF), foot-and-mouth disease (FMD), and Rift Valley fever (RVF), as well as trypanosomiasis, are described as probable barriers to the early entry of cattle-based economies into these regions.Malgré l'antiquité des animaux domestiques dans le Sahara-Sahel, les données archéologique de deux régions subsahariennes indiquent que les premières colonisations pastoraux des zones au sud du Sahel ne se propagèrent pas aussi promptement que suggèrent les apparences actuelles. En l'Afrique orientale et en l'Afrique du sud, l'apparition d'économies basées sur l'élevage des gros bovins paraît être retardée de quelque mille ans par rapport à l'apparition des petits ruminants domestiques dans ces mêmes régions. L'article recense les données archéologiques pertinentes et propose que le délai de l'introduction effective des gros bovins fût causée par des nouvelles maladies vétérinaires rencontrées par les premiers colonisateurs pastoraux entrant dans les zones biogéographiques au sud du Sahel. Des maladies fréquemment fatales aux gros bovins, telle que le coryza gangreneux, la thèleriose, la fièvre aphteuse, l'arbovirus des Bunyaviridae, aussi bien que la trypanosomiase, sont proposées comme des obstacles probables à la diffusion des économies à gros bovins dans ces régions.  相似文献   

12.
The Aterian has a huge geographic extension covering all North Africa, although it was not supposed to exist in the mountain ranges of the central Sahara. Its chronological context is not yet definitively determined and it is still difficult to say whether the Aterian tools are technological, typological, functional, or chronological markers. Recent surveys and excavations at Uan Tabu and Uan Afuda, two rock-shelters located in the central Tadrart Acacus, provide the first chronological, environmental and archaeological indications on this Late Pleistocene human occupation in the area. The lack of organic matter led us to perform OSL and TL analyses on sand. L'Atérien a une énorme extension géographique qui couvre tout le Nord de l'Afrique, tandis qu'on ne pensait pas qu'il existait dans les montagnes du Sahara central. Son contexte culturel n'est pas définitivement déterminé et il est encore difficile de dire si les instruments atériens sont des indicateurs téchnologiques, typologiques, fonctionels ou culturels. Reconnaissances et fouilles récentes à Uan Tabu et Uan Afuda, deux abris situés dans l'Acacous central, fournissent les premières indications sur la chronologie, l'environnement et l'archéologie de l'Atérien dans la région. L'absence de la substance organique, nous a porté à faire des déterminations OSL et TL sur les sables.  相似文献   

13.
The Bariba are the dominant ethnic group in the culturally heterogeneous northern provinces of the modern state of Bénin. Recent decades have witnessed dramatic changes in some aspects of Bariba material culture, while others have remained more stable. An investigation of change and stability in Bariba material culture, with particular attention to containers, reveals that the dynamics of cultural pluralism, an heterogeneous array of innovative and conservative beliefs and practices, register as much in the material as in the non-material domains of Bariba life. Because containers are ubiquitous in late prehistoric and historical societies, they constitute a key monitor of change for archaeologists. Evaluation of container change in this living culture highlights some of the challenges facing archaeologists working exclusively with material remains.
Résumé Les Bariba sont le groupe ethnique qui prédomine dans les provinces culturellement hétérogènes du nord de l'état moderne du Bénin. Pendant les dernières décennies certains aspects de la culture matérielle des Bariba ont changé de façon dramatique, tandis que d'autres sont restés plus stables. Une investigation des changements et de la stabilité dans la culture matérielle des Bariba, avec des recherches spéciales concernant les récipients, révèle que les dynamiques du pluralisme culturel—un étalage hétérogène de croyances et de pratiques innovatrices et conservatrices—sont visibles aussi bien dans les domaines matériels de la vie des Bariba que dans les domaines non-matériels. Puisque les récipients se trouvent partout dans les sociétés historiques et de la fin de la préhistoire, ils constituent pour les archéologues un indice-clef de changements. L'évaluation des changements des récipients dans cette culture vivante met en relief certains des problèmes que doivent affronter les archéologues qui travaillent uniquement sur les vestiges matériels.
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14.
Archaeological research in Lesotho over the last 120 years is reviewed. Particular emphasis is given to P. Carter's excavation and survey project in eastern Lesotho and to contract archaeology projects in other parts of the country. Current research and projects involving the study of rock art are also considered. The archaeological potential of Lesotho for addressing a number of themes is discussed. These themes include the reconstruction of prehistoric seasonal mobility patterns, hunter-gatherer adaptations at the Last Glacial Maximum and relations between hunter-gatherer and farming populations. Lesotho's geographical situation lends itself to examining these questions across two distinct ecological gradients, but the richness of its rock art also demonstrates its potential for investigating Stone Age social relations. The importance of developing a more effective national archaeological infrastructure is stressed.
Résumé Les recherches archéologiques des 120 dernières années sont passées en revue. L'accent est mis tout particuliérement sur les fouilles et le survey conduits dans l'est du Lesotho par P. Carter ainsi que sur les contrats de recherches archéologiques dans d'autres régions du pays. Les recherches en cours et les projets comprennant l'étude de l'art rupestre sont aussi passés en revue.Le potentiel archéologique du Lesotho pour l'étude d'un certain nombre de thèmes est discuté. Ces thèmes comprennent la reconstruction des mouvements saisoniers et des adaptations des chasseurs/cueilleurs durant le dernier maximum glaciaire ainsi que les relations entre les chasseurs/cueilleurs et les populations fermières. Le Lesotho, de par sa situation géographique, permet d'examiner ces questions au travers de deux niveaux écologiques distincts, cependant que la richesse de son art rupestre démontre son potentiel pour étudier les relations sociales durant l'Age de la Pierre. L'importance du développement d'une infrastructure archéologique nationale plus poussée est soulignée.
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15.
Early archaeological research on the Iron Age of Uganda focused upon earthworks, such as Bigo, with the purpose of validating historians interpretations of oral traditions. Recent research has continued the emphasis upon large sites but with archaeological interpretation given precedence over historical reconstructions. This paper discusses archaeological surveys undertaken in western Uganda in 1991 with the aim of examining Iron Age settlement patterns from a regional perspective, in which the large sites form only one element. Pottery analyses permit the establishment of a tentative chronology, which in combination with data on site sizes facilitates a new perspective on state formation in the region. The proposed model of the development of social complexity is compatible with revisionist interpretations of the historical evidence. Together, they suggest that the Nyoro state emerged after several centuries characterised by competing and often unstable small polities or chiefdoms.
Résumé Les premières études archéologiques sur l'Age de fer en Ouganda se sont concentrées sur les fortifications en terre, comme Bigo, l'objectif étant de valider les interprétations de traditions orales par les historiens. Les recherches récentes ont continué à mettre l'accent sur les sites les plus étendus, mais les interprétations archéologiques passent avant les reconstructions historiques. Cet article discute les études archéologiques entreprises en Ouganda occidental en 1991, l'objectif étant d'étudier les schémas de peuplement de l'Age de fer selon une perspective régionale, selon laquelle les sites étendus ne constituaient qu'un des éléments. L'analyse de la poterie permet d'établir une tentative de chronologie qui, avec les données sur les dimensions des sites, facilite l'élaboration d'une nouvelle perspective sur la formation de l'Etat dans cette région. Le modèle proposé de développement de la complexité sociale est compatible avec des interprétations révisionnistes des faits historiques. Ensemble, ils suggèrent que l'Etat de Nyoro est apparu au bout de plusieurs siècles, caractérisés par des petits régimes politiques ou chefferies, souvent instables et se faisant concurrence.
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16.
Discovery of the uses and later the invention of fire-making are fundamental to humanity. Following reports over the last decade of traces of fire found on Lower Pleistocene archaeological sites in eastern Africa, the dating of the control of fire by hominids has become a controversial issue. In this paper we critically review the contexts and, in the light of a battery of archaeometric techniques, the nature of reported instances of fire from Koobi Fora and Chesowanja in Kenya, and from Gadeb and the Middle Awash in Ethiopia. We conclude with a discussion of the roles fire may have played in the lifeways of early Pleistocene savanna-living hominids.
Résumé La découverte des usages du feu et ensuite de sa préparation est fondamentale pour l'humanité. Suite à des rapports au cours de la dernière décennie signalant des traces de feu relevées dans des sites archéologiques du Pléistocène inférieur dans l'est de l'Afrique, la datation du contrôle du feu par les hominiens est devenu une source de controverse. Dans cet article, nous révisons d'un oeil critique les contextes et la nature des cas de feu signalés à Koobi Fora et à Chesowanja au Kenya, et à Gadeb et dans l'Awash moyen en Éthiopie, à la lumière d'une suite de techniques archéometriques. Suit en conclusion une discussion sur les rôles qu'aurait pu jouer le feu dans les modes de vie des hominiens vivant dans les savannes du Pléistocène inférieur.
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17.
This paper is dedicated to Prof. Dr K. U. Leistikow on the occasion of his 60th birthday.The investigation of 320 charcoal samples from prehistoric sites in the Eastern Sahara furnishes evidence for a fundamental change of vegetation during the early and middle Holocene. Two ecological regions can be distinguished. In Egypt desert formations prevailed, consisting of the same vegetation elements as today though with a wider distribution, while in the Sudan tropical savannas occurred. Around 7000 bp the Sahelian vegetation zones were 500–600 km north of their present range, and 300–400 km around 5700 bp. The Sudanian flora of Fachi-Dogonboulo in Niger, datedca 7000 bp, points to a simultaneous shift of the vegetation zones in the Eastern and in the Central Sahara. With increasing desiccation from 5200 bp onwards, the savanna formations retreated to the south until their present position was reached by 3300 bp.
Résumé L'étude de 320 échantillons de charbons de bois provenants de sites préhistoriques du Sahara Oriental, met en évidence un changement important dans la végétation au cours de l'Holocène ancien et moyen. Deux régions écologiques peuvent être distinguées: en Egypte les formations désertiques étaient prédominantes, comprenant les mêmes éléments qu'aujourd'hui mais avec une plus large extension. A la même époche le Soudan connaissait une végétation de savanes tropicales. Autour de 7000 ans bp, la zone de végétation sahélienne se situait à 500–600 km plus au nord de sa limite actuelle, et vers 5700 ans bp elle était encore à 300–400 km. La flore soudanienne de Fachi-Dogonboulo, Niger, datée de 7000 ans bp, indique un déplacement simultané des zones de végétation au Sahara Oriental et Central. Sous l'effet d'un assèchement croissant à partir de 5200 ans bp, les formations de savane se sont retirées vers le sud, jusqu'à atteindre leur situation actuelle vers 3300 ans bp.
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An ecological model is proposed for human responses to climatic seasonality in the later Holocene of the southwestern Cape in South Africa. This is an area where pronounced seasonality produces cyclical effects on plant, animal and human communities. The predictions of this model are that: 1. human foragers would switch from plant carbohydrates to seal fat as a winter energy source; 2. capture and butchery of seals would vary with season and seal age; 3. capture and butchery of ungulates would vary seasonally; and 4. seals would be exploited differently from ungulates throughout the year. The model is tested against faunal data from Smitswinkelbaai Cave.
Résumé On propose un modèle écologique des réactions humaines à la saisonalité climatique pour l'Holocène récent dans le cap sud-ouest, Afrique du Sud. C'est une région où la saisonalité produit des effets cycliques sur les communautés végétale, animale et humaine. Les prédictions de ce modèle sont les suivantes: 1. les cueilleurs humains changeaient des féculents végétaux à la graisse de phoque comme source d'énergie en hiver; 2. la prise et la boucherie de phoques variaient avec les saisons et selon l'âge des phoques; 3. la prise et la boucherie des ongulés variaient de façon saisonnière; et 4. les phoques étaient exploités différemment des ongulés pendant toute l'année. On présente un essai préliminaire du modèle sur les données de la caverne Smitswinkelbaai.
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19.
Surface archaeology has matured impressively during the past twenty years, largely as a result of intensive field studies in Mesoamerica, southwest Asia and various industrial countries. This article examines the major features of contemporary surface research, reviews the history of survey and selected examples of recent work in sub-Saharan Africa, and compares the state of surface archaeology in the sub-continent with global developments.
Résumé L'archéologie de surface a fait des progrès impressionnants pendant les vingt dernières années, surtout à cause de recherches intensives sur le terrain en Amérique Centrale, au Sud-Ouest de l'Asie, et dans divers pays industrialisés. Cet article examine les grands traits de la recherche contemporaine en surface, passe en revue l'histoire de la recherche régionale, et quelques exemples sélectionnés de travail récent en Afrique méridionale, et enfin il fait la comparaison entre l'état de l'archéologie de surface dans ce sous-continent et les developpements globaux.
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20.
The dominant model of relations between Zhizo- and Leopard's Kopje-ceramic using groups in northern South Africa, southwestern Zimbabwe, and eastern Botswana between AD 1000 and 1300 has been one of hostile invasion by Leopard's Kopje groups, who are thought to have forced Zhizo groups into eastern Botswana (Huffman, 1978, 1986a, 1996). Leopard's Kopje groups are thereupon thought to have set about the process of nascent state formation in the absence of any significant contact, other than violence or intermittent intermarriage (Denbow, 1982, 1983, 1986; Huffman, 1986a, 1996), with their Zhizo (i.e., Toutswe) neighbors to the west. More recently, Denbow (1990) has modified his position to include trade in exotic goods as a regular feature of Leopard's Kopje–Zhizo relations. Radiocarbon and ceramic data from the Iron Age site Leokwe Hill, in combination with the available ceramic data and a reanalysis of the ceramics from the site Schroda, indicate that current interpretations of the relations between Zhizo and Leopard's Kopje groups need to be reconsidered. New hypotheses are presented that posit that the nature and intensity of interaction between these groups was more far-reaching than is currently thought.Le modéle dominant des relations entre les groupes qui ont utilisés les ceramiques Zhizo et ceux qui ont utilisés celles de Leopard's Kopje dans le nord de l'Afrique du Sud, sud-est du Zimbabwe et l'est du Botswana entre AD 1000 et 1300, a été l'invasion hostile par les groupes de Leopard's Kopje, qui, l'on pense avoir forcé les groupes Zhizo dans l'est du Botswana (Huffman, 1978, 1986a, 1996). Les groupes de Leopard's Kopje sont pensés avoir établi le procédée de l'état de formation (nascent) en l'absence de tous contacts significatifis, autre que la violence ou des mariages consanguins intermittents (Denbow, 1982, 1983, 1986; Huffman, 1986a, 1996), avec leur Zhizo (c.à.d. Toutwse) voisins à l'ouest. Récemment, Denbow (1990) a modifié sa position pour inclure le commerce des produits exotics comme une caractéristique réguliere des relations entre Leopard's Kopje et Zhizo. Le radiocarbonne et les données en céramique du site de l'âge de fer Leokwe Hill, en combinaison avec les données de céramiques disponibles et une ré-analyse des céramiques du site Schroda, indiquent que les interprétations des relations entre Zhizo et les groupes de Leopard's Kopje doivent être reconsidêrées. Des nouvelles hypothéses sont présentées qui proposent que la nature et l'intensité des interactions entre ses groupes étaient d'ptune portée bien plus grande que nous le pensons actuellement.Sashi-Limpopo Archaeological Project  相似文献   

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