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1.
Two studies involving an analysis of artefact raw material use in Bed II at Olduvai Gorge (1.6–1.4 myr) are reported. The first study shows evidence for the manufacture of chert artefacts at a factory site and the subsequent transport of selected whole flakes to another site for use. Early hominids are thus shown to have been capable of planning a sequence of activities involving raw material extraction, processing, selection and transport for an ultimate use. The transported artefacts are found accumulated at sites associated with animal bones, suggesting that hominids were a principal agent in site formation. The second study demonstrates that the attributes of the artefacts said to differentiate the Developed Oldowan B from the Early Acheulean at Olduvai Gorge are the result of differential raw material use.
Résumé Deux études sur l'analyse de la matière première utilisée pour les outils du Bed II d'Olduvai Gorge (1.6–1.4 myr) sont présentées. La première étude prouve que les outils en chert étaient fabriqués dans un atelier de taille et que des éclats entiers étaient sélectionnés et transportés afin d'être utilisés sur un autre site. Ceci démontre que les anciens hominidés étaient capables de planifier une séquence d'activités comprenant l'extraction, le traitement, la sélection et le transport pour utilisation ultérieure, de la matière première. Les outils transportés sont retrouvés accumulés sur les sites, associés à des ossements d'animaux, ce qui suggère que les hominidés étaient les principaux responsables de la formation des sites. La deuxième étude démontre que les attributs des outils/objets sensés différencier l'Oldwayen développé B de l'Acheuléen ancien à Olduvai Gorge résultent d'une utilisation différente de la matière première.
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2.
The influence of Merrick Posnansky's work on the development of Iron Age Great Lakes ceramic studies is traced and an historiographical analysis of the published material of associated African, American, Belgian and British Iron Age Africanist archaeologists is offered. The article examines the methodologies and concepts employed by archaeologists from the 1950s to the present, as they defined the chronological, classificatory, regional and stylistic boundaries of Urewe and rouletted pottery. Particular attention is paid to the influence of American, British and Belgian worldviews on Iron Age research priorities and consequent disparities between Early Iron Age and Later Iron Age studies. Also examined are conclusions about the ethnic identities of the makers of the ceramic material and the significance of the shift from Urewe to rouletted pottery. The paper concludes with some alternative explanations about the relative scarcity of Early Iron Age ceramics and the swift but widely dispersed introduction of rouletted pottery.
Résumé Cet article retrace l'influence du travail de Merrick Posnansky sur le développment des études sur la céramique de l'âge de fer dans la région des grands lacs et présente une analyse historiographique des documents publiés par des archéologues africains, américains, belges et britanniques spécialisés dans l'âge de fer en Afrique. Cet article examine les méthodologies et les concepts utilisés par ces archéologues, des années 50 à maintenant, pour leur définition des limites chronologiques, classificatoires, régionales et stylistiques de la céramique d'Urewe et de la céramique décorée à la roulette. Il accorde une attention spéciale à l'influence des points de vue américains, britanniques et belges sur les priorités de la recherche sur l'âge de fer et les différences qui en découlent entre les études sur le début et sur la fin de cette période. Cet article examine également des conclusions sur les identités ethniques des fabricants de céramique et la signification du passage de la poterie d'Urewe à la poterie décorée à la roulette. Il conclut en donnant de nouvelles explications possibles sur la relative pénurie du début de l'âge de fer et l'introduction rapide mais largement disséminée de la poterie décorée à la roulette.
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3.
This article sets forth the preliminary results of reconnaissance in a totally desertic part of the Malian Sahara, located between 19°30 N. to 22° N. and 0° to 6° W. Pleistocene sites with Acheulian and Aterian materials and Holocene sites are abundant and very rich. The latter, dating from 10,000 to 3500 bp, are correlated with two lacustrine periods and are associated with Sahelian floras and faunas. Burials have given well-preserved human remains. The economy included fishing, hunting and the collection of grass seeds. Certain sites raise the question of the chronological relationship between the Epipalaeolithic and the Neolithic.
Résumé Cet article présente les résultats préliminaires de la prospection d'une zone totalement désertique du Sahara malien, située entre 19°30 à 22° N. et 0° à 6° W. Les sites préhistoriques pléistocènes (acheuléens, atériens) et holocènes y sont très nombreux et très riches. Les plus récents (10,000 à 3500 bp), qui correspondent à deux périodes lacustres, sont associés à des faunes et des flores sahéliennes. Des sépultures ont livré des restes humains bien conservés; ces populations vivaient de la pêche, de la chasse et de la cueillette des graminées. Certains sites posent nettement le problème des relations chronologiques entre l'épipaléolithique et le néolithique.
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4.
Archaeological investigations in the Lunsemfwa Drainage Basin of Zambia have yielded evidence that necessitates modification of current views about the nature of culture contact between hunter-gatherers and agriculturalists. Hypotheses of barter, theft or some kind of exchange network between the two communities are not supported. It is suggested that stone-tool-using foragers collected pottery from abandoned village sites and transported these back to their base camps. This hypothesis recognizes the significance of resource availability and of patterns of exploitation and settlement. Lack of regular contact during the period of co-existence was largely due to the environmental diversity of the region: the two populations occupied and utilized different areas and did not compete for the same resources.
Résumé Des recherches archéologiques dans le bassin du Lunsemfwa en Zambie ont fourni des indices qui nous obligent à modifier nos idées actuelles au sujet de la nature du contact culturel entre les chasseurs-cueilleurs et les agriculteurs. Les hypothèses de troc, de vol ou d'un réseau quelconque d'échanges entre les deux communautés ne sont pas soutenues. L'auteur suggère que les chasseurs-ceuilleurs qui utilisaient des outils lithiques ont ramassé de la céramique dans des villages abandonnés et l'ont rapportée à leurs camps de base. Cette hypothèse reconnaît l'importance de la disponibilité des ressources, et celle des systèmes d'exploitation et d'habitation. L'absence de contacts réguliers pendant la période de co-existence était due surtout à la diversité de l'environnement de la région; les deux populations ont occupé et utilisé des zones différentes et ne se sont pas fait concurrence pour les mêmes ressources.
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5.
Cultural development in the middle Nile Valley from 10,000 to 2000 bp was characterized by significant subsistence changes — from hunting/gathering and simple aquatic resource exploitation to cultivation of domestic sorghum. Research in the Atbara and Khartoum regions enables us to identify distinct technological phases relating to resource diversification as well as specialization. Pottery was an important technological innovation which had far-reaching consequences for development of a more diversified use of aquatic and cereal resources. A basic distinction is made between cultivation and domestication as two separate but interdependent processes — the first a socio-economic process relating to peoples' activities, the second a biological process relating to morphological changes in the plants. Cultivation is considered to be evolutionarily prior and to have constituted the selection pressures which led to the emergence of domesticated plants. Cultivation of sorghum was practised from the 6th millennium bp but domesticated sorghum emerged only around 2000 bp. Specialized pastoralism and the use of secondary products like milk and blood appear to have become important in the late 6th millennium bp. An attempt is made to connect the development of technological traditions with that of Nilo-Saharan and Cushitic languages.
Résumé Le developpement culturel dans la vallée du Nil moyen est caractérisé par un changement significatif du mode de subsistance: de chasseurs/cueilleurs exploitant de simple ressources aquatiques à celui de cultivateurs de sorgho domestiqué.Les recherches dans la région d'Atbara et de Khartoum ont permis de mettre en evidence des phases technologiques distinctes correspondant à la diversification et à la spécialisation des ressources. L'introduction de la poterie est une innovation technologique importante conduisant au développement de la diversification dans l'utilisation des ressources aquatiques et des céréales. La culture et la domestication sont considérées comme des processus distincts mais interdépendants — le premier étant un processus socio-économique lié aux activités humaines et le deuxième un processus biologique lié aux changements morphologiques des plantes.D'un point de vue evolutionniste, on considère que la culture s'est développée en premier, fournissant les pressions de selection qui conduisirent à l'émergence des plantes domestiquées. La culture du sorgho a été pratiquée à partir du sixième millénaire bp, cependant que le sorgho domestique n'émerge qu'aux environs de 2000 bp.Le pastoralisme specialisé et l'utilisation des produits secondaires tels que le lait et le sang semblent avoir pris de l'importance vers la fin du sixième millénaire bp.Un essai de corrélation du developpement des traditions technologiques avec ceux des langus de famille Nilo-saharienne et Couchitique est présenté.
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6.
For much of the African continent archaeological fieldwork is still at an exploratory stage. There must be a great difference between the known archaeological evidence, on which we base our hypotheses, and the evidence that remains to be discovered. There must, in addition, be a veritable gulf between the archaeological evidence we have and the prehistoric human behaviour that we seek to understand. The following paper discusses recent field work in southern Borno in the light of these ideas. This fieldwork aimed to test an hypothesis about human exploitation of the area before 3000 bp but succeeded instead in revealing a substantial number of later sites in a part of an area already previously investigated by the writer. So far as earlier sites are concerned, this new fieldwork suggests that future archaeological exploration should be concentrated on the northern end of the Mandara Mountains and on the deposits at their base. The overall lesson of this fieldwork, however, seems to be that the harder you look, the more you find—although you may not find what you are looking for.
Résumé Presque partout en Afrique, le travail archéologique sur le terrain n'en est qu'au stade exploratoire. Il y a sans doute un grand écart entre les données archéologiques connues sur lesquelles se fondent nos hypothèses, et les faits qu'il reste à découvrir. De plus, il existe vraisemblablement un veritable gouffre entre les données archéologiques que nous possédons et le comportement humain préhistorique que nous cherchons à comprendre. Le présent article discute les recherches récentes au sud du Borno en tenant compte de ces idées. Ces travaux visaient la mise à l'essai d'une hypothèse portant sur l'exploitation humaine de la région avant 3000 ans bp mais en vint plutôt à révéler un nombre considérable de sites plus tardifs dans une aire déjà étudiée par l'auteur dans la même région. Quant aux sites de date plus éloignée, les nouveaux travaux sur le terrain suggèrent que l'exploration archéologique devrait dorénavant se concentrer sur l'extrémité nord des montagnes Mandara et sur les dépôts à leurs pieds. Il en ressort surtout, cependant, que plus on cherche, plus on découvre, bien qu'on ne trouve pas toujours ce que l'on cherchait.
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7.
Surface archaeology has matured impressively during the past twenty years, largely as a result of intensive field studies in Mesoamerica, southwest Asia and various industrial countries. This article examines the major features of contemporary surface research, reviews the history of survey and selected examples of recent work in sub-Saharan Africa, and compares the state of surface archaeology in the sub-continent with global developments.
Résumé L'archéologie de surface a fait des progrès impressionnants pendant les vingt dernières années, surtout à cause de recherches intensives sur le terrain en Amérique Centrale, au Sud-Ouest de l'Asie, et dans divers pays industrialisés. Cet article examine les grands traits de la recherche contemporaine en surface, passe en revue l'histoire de la recherche régionale, et quelques exemples sélectionnés de travail récent en Afrique méridionale, et enfin il fait la comparaison entre l'état de l'archéologie de surface dans ce sous-continent et les developpements globaux.
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8.
The analysis of Middle Stone Age artefact assemblages from the 1984–8 Deacon excavation of Klasies River main site on the southern Cape coast of South Africa emphasizes its importance as a source of information on the Late Pleistocene period. The trends in artefact variability noted in the previous 1967–8 Singer and Wymer excavation are described in more detail and it is concluded on typological grounds that the cave 1B assemblages which are associated with the anatomically modern human mandible no. 41815 are of the order of 100,000 years old. Rare, unstandardized retouch and the persistence of time-restricted patterning in the Klasies River main site Middle Stone Age sequence over periods in excess of 20,000 years represent significant differences between Middle and some parts of Later Stone Age sequences. It is suggested that this may be a consequence of conservatism under relatively low-density demographic conditions rather than a reflection of the absence of modern behaviour among Middle Stone Age toolmakers.
Résumé L'analyse des industries lithiques de l'âge de la Pierre Moyen provenant des fouilles Deacon au site principal à Klasies River, sur la côte sud du cap de l'Afrique du Sud, souligne l'importance de ce site pour ses renseignements sur le Pléistocene récent. Les tendances de variabilité dans le matériel culturel déjà constatées dans les fouilles précédentes de Singer et Wymer (1967–8) sont présentées ici en davantage de détail. L'étude typologique amène à la conclusion que les industries de la grotte 1B, associées à la mandibule no. 41815 de forme humaine moderne, ont un âge approximative de 100,000 ans. La présence assez rare d'une retouche non-standardisée et la persistance des modalités, chronologiquement bien définies, dans la succession des industries de l'âge de la Pierre Moyen au site principal à Klasies River pendant des périodes de plus de 20,000 ans constituent des différences considérables entre l'âge de la Pierre Moyen et quelques phases de l'âge de la Pierre Récent. On propose que cela peut être la conséquence d'un conservatisme sous les conditions de densité démographique faible, plutôt qu'en déduire que la mode de comportement caractéristique de l'homme moderne manquait aux gens de l'âge de la Pierre Moyen.
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9.
This paper reports the combined preliminary results of the Italian Mission to Kassala and the joint University of Khartoum/Southern Methodist University Butana Project. Both groups have been carrying out extensive survey and test excavations in the Southern Atbai of the East Central Sudan, between the Atbara and Gash Rivers. This work has led to the recognition of a previously unknown culture area and ceramic tradition which spans about 5000 years and, at its peak, probably covered about 100,000 sq. km east of the Nile. This ceramic tradition, the Atbai Tradition, is associated with the development of large villages (over 10 ha) during the 4th millennium bc.
Résumé Le présent article rapporte les résultats préliminaires combinés de la Mission italienne à Kassala et du projet Butana entrepris en commun par les universités de Khartoum et Southern Methodist. Ces deux groupes ont réalisé des reconnaissances archéologiques extensives et des sondages dans le sud de l'Atbai, dans la partie centrale orientale du Soudan, entre les rivières Atbara et Gash. Leur travail a mené à la reconnaissance d'une civilisation et d'une tradition céramique auparavant inconnues qui durèrent quelque 5000 ans et qui couvraient à leur apogée environ 100,000 km2 à l'est du Nil. Cette tradition céramique, la tradition Atbai, est associée au développement des grands villages (de plus de 10 ha) au cours du 4e millénaire avant notre ère.
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10.
Recent research at Qasr Ibrim in Egyptian Nubia shows that, during the last 3000 years, this hill-top site commanding a long stretch of the Nile in the First Cataract region was usually controlled by polities centered further to the south — Napatan, Meroitic and Christian. Even when controlled by northerners — Greek, Roman or Turkish — is was still a frontier post. It is suggested that this evidence, showing that the frontier between the states dominating the Lower and Middle Nile was located as far north as the First Cataract, helps explain the lack of Mediterranean influence in the Upper Nile basin and, beyond, in sub-Saharan Africa. The Nubian Corridor was, in fact, blocked so far north that it is best described as a cul de sac.
Résumé Les recherches menées à Qasr Ibrim dans la Nubie égyptienne ces dernières années montrent que ce site, qui domine du sommet d'une colline une partie assez grande du Nil dans la région de la première cataracte, a été controlé pendant les trois derniers millénaires par une série de royaumes dont les centres se situaient plus au sud — royaumes de Napata et Meröe, royaume chrétien. Qasr Ibrim restait un poste frontière même quand il passait sous contrôle des peuples du nord — grecques, romains ou turques. Ces données, qui montrent que la frontière entre les royaumes qui dominaient le bas Nil et ceux qui dominaient le moyen Nil se trouvaient très au nord jusqu'à la première cataracte, peuvent nous aider à comprendre l'absence d'influences méditerranéennes dans le bassin de l'haut Nil et au délà, dans l'Afrique au sud du Sahara. A vrai dire, le coloir nubien était barré autant au nord qu'il mérite d'être considéré plutôt comme une impasse.
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11.
Denmark was one of several European nations which vied for West African trade between the seventeenth and nineteenth centuries. The Danes established more than thirty forts, trading lodges and plantations on the Gold Coast, and they played an important role in the development of African-European relations in the region. Traces of Danish outposts and the results of recent excavations at the Daccubie plantation are briefly surveyed. The available data illustrate the circumscribed nature of African-European interaction on the Gold Coast, providing insight into the context in which culture change occurred within African populations. The archaeological record of European expansion in Africa and elsewhere is used to illustrate the varying nature of European contact.
Résumé Le Danemark était l'une des nombreuses nations européennes qui rivalisaient pour le commerce avec l'Afrique occidentale entre le dix-septième et le dix-neuvième siècles. Les Danois établirent plus de trente forts, comptoirs commerciaux et plantations sur la Côte de l'Or, et jouèrent un rôle important dans le développement des relations afro-européennes dans la région. Des traces de postes coloniaux danois et les résultats d'excavations récentes à la plantation de Daccubie sont brièvement passés en revue. Les données existantes illustrent le caractère limité de l'interaction afro-européenne sur la Côte de l'Or, donnant des indications sur le contexte dans lequel un changement culturel se produisit parmi les populations africaines. Les témoignages archéologiques de l'expansion européenne en Afrique et ailleurs servent à illustrer la nature changeante du contact européen.
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12.
The external connections of Igbo-Ukwu, in the forest belt of south-eastern Nigeria, around the ninth century AD, are demonstrated by the large numbers of glass beads, apparently of Egyptian manufacture, and are implicit in the rich collection of bronze artwork that lacks known prototypes. Although the metals were mined locally, the labor and the expert alloying and casting of numerous ritual or ornamental objects indicate an accumulation of wealth derived from distant trade of special commodities. The identification of these commodities, however, and the routes by which they—and in the reverse direction the beads—would have traveled, remain unsatisfactorily resolved. A preference is repeated here for an eastern Sahelian routing from Lake Chad to the Middle Nile kingdoms (Alwa and Makuria/Dongola), then at their height, thus avoiding the Sahara. The alternative direction suggested recently (Insoll, T., and Shaw, T. (1997) Gao and Igbo-Ukwu: Beads, interregional trade and beyond. African Archaeological Review, 14:9–23), through Gao on the Niger bend and across the west-central Sahara, seems less likely on grounds of geography and chronology. The essential items of merchandise deriving from Igbo-Ukwu are unlikely to be those commonly assumed for sub-Saharan Africa, notably ivory and slaves, but would have been more local and precious, presumably metals. The bronzes stored and buried at Igbo-Ukwu might be regarded as by-products of this export activity. Demands in the Nile Valley for tin (for bronze alloying) and for silver, both of which occur in the ores exploited, deserve consideration. A call is made for comparative study of metals and their uses between the Middle Nile and West Africa in the first millennium AD—a neglected subject owing to the intellectual gulf that persists between Africanists and Egyptologists.Les contacts extérieurs d'Igbo-Ukwu, dans la région forestière du sud-est du Nigéria, vers le 9e siècle après J. C., sont indiqués par les très nombreuses perles de verre, apparemment de fabrication Égyptienne. Ils sont aussi suggérés par un ensemble remarquable d'objects en bronze dont on ne connaît aucun prototype. Bien que les métaux proviennent de la région, le travail, et aussi l'alliage et la fonte très spécialisés de nombreux objects rituels ou décoratifs, indiquent une accumulation de richesse résultant du commerce à longues distances de produits recherchés. Pourtant, l'identification de ceux-ci, et les itinéraires pour leur transport—et, en sens inverse, ceux des perles—restent hypothétique. Nous réiterons une préférence pour une route est-Sahelien, de Lac Tchad jusqu'aux royaumes du Nil Moyen (Alwa et Makouria/Dongola), à leur apogée à cette époque, et donc évitant le Sahara. L'autre direction, proposée récemment (dans cette revue par Insoll et Shaw), via Gao sur la boucle du Niger et à travers le Sahara ouest-central, semble moins probable pour les raisons géographiques et chronologiques. Les objets principaux de ce commerce qui provenaient d'Igbo-Ukwu ne seraient pas ceux qui sont normalement imaginés pour l'Afrique Sub-saharienne, notamment l'ivoire et les esclaves; ce seraient des produits plus locaux et précieux, vraisemblablement des métaux. Les bronzes enterrés à Igbo-Ukwu pourraient être les sous-produits de cette activité destinée à l'exportation. La demande dans la vallée du Nil pour l'étain (pour l'alliage du bronze) et pour l'argent, qui existent tous les deux dans les minerais du sud-est du Nigéria, mérite considération. Il faut qu'on fasse des recherches comparatives sur les métaux et leurs emplois entre le Nil Moyen et l'Afrique de l'Ouest durant le premier millénaire après J. C.—un sujet négligé à cause du fossé intellectuel qui persiste entre les études Africanistes et Égyptologiques.  相似文献   

13.
Résumé Isenya est le premier site acheuléen fouillé sur les hauts plateaux du Kenya. Sa richesse en vestiges lithiques et fauniques en fait dès maintenant un gisement important pour la connaissance des hominidés du Pléistocène moyen. Isenya est inclus dans un contexte sédimentaire fluviatile, indiquant que les hommes préhistoriques se sont installés sur une barre sableuse, le long d'une rivière qui était alors peut-être pérenne. La convergence des informations géologiques et archéologiques permet d'expliquer la mise en place des vestiges, la positionin situ de plusieurs niveaux d'occupation superposés, le faible degré de perturbation qu'ils ont subi, et l'origine essentiellement anthropique des associations os/pierres. L'industrie lithique est caractérisée par une grande abondance de bifaces et de hachereaux dont les proportions varient dans le temps. Une première analyse de l'ensemble apporte d'ores et déjà des indications sur les comportements techniques: les chaînes opératoires sont décryptées, depuis l'acquisition des matériaux jusqu'à l'obtention des outils. La faune associée à cet outillage est dominée par des animaux de savane ouverte (Alcelaphini etAntilopini). Son étude détaillée mettra en évidence les stratégies d'acquisition du gibier et son mode de consommation. Attirés, entre autres raisons, par la proximité de l'eau et des affleurements de phonolite, source principale de matière première pour l'outillage, les hominidés ont occupé cet enfroit de façon répétée dans un court laps de temps, selon une périodicité à rapprocher sans doute des comportements de subsistance.
Isenya is the first Acheulian site excavated in the Eastern Highlands of Kenya. Very rich lithic and faunal remains in a fluviatile sedimentary context indicate hominid activity on a sandy bar next to a river, which was perhaps perennial. Microstratigraphy and archaeological data permit reconstruction of the processes by which the remains were deposited. Severalin situ occupation layers show only a slight degree of perturbation. The bone assemblage is of anthropic origin, and the lithic industry is characterized by an abundance of bifacial pieces, level VI being particularly rich in cleavers. From the analysis of the lithic industry we can obtain some idea of hominid technological behaviour, most notably the operational chains of tool production from the procurement of raw materials to the knapping sequences. The fauna associated with the lithic materials is dominated by animals of the open savanna (Alcelaphini andAntilopini); and its detailed study will allow us to specify the strategies used in the procurement of game and its subsequent consumption. Without doubt, the reasons for hominid occupation at this particular site will be impossible to explain fully. However, choice of this location, where evidence for several different activities has been uncovered, should be considered in terms of the proximity both of water and of outcrops of phonolite, the principal raw material for tool-making. Repeated occupation by hominids over a short time may, perhaps, correspond to the periodicity of their subsistence behaviour.
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14.
Within West African prehistory, perhaps no period remains more mysterious than that between the Terminal Pleistocene and the mid-Holocene. This time period is shared by diverse macrolithic and microlithic industries. The macrolithic phenomenon has remained ill-defined, with most occurrences being generally lumped together as a single group, or attributed to earlier time periods. Recent archaeological investigations in the Vallée du Serpent and southern Gourma regions of Mali have revealed Holocene macrolithic assemblages quite different from the well-known bifacial traditions of Cap Manuel and Manianbougou, but not without parallels from elsewhere in the Sahel and Savanna. The most important of the Vallée du Serpent sites is that of Sirakoro-Ancien, where worked stone aggregations are associated with several rings of laterite cobbles believed to be the remnants of structures. Its lithic industry consists of massive flakes, perhaps removed directly from local outcrops, and smaller flakes from prepared cores as well as formal tools. Geomorphological and archaeological evidence suggests an age of the Vallée du Serpent sites somewhere between 9000 and 6000 bp. A new synthesis based upon sites investigated by the authors and the predominantly Francophone literature is presented in order to shed light upon this neglected portion of African prehistory.
Résumé Dans toute la préhistoire de l'Afrique occidentale, aucune période ne reste peut-être plus mystérieuse que celle située entre la fin du Pléistocène et le milieu de l'Holocène. Diverses industries macrolithiques et microlithiques se partagent cette période. Le phénomène macrolithique reste mal défini, la plupart des exemples en sont généralement rassemblés en un seul groupe, ou attribués à des périodes antérieures. Des recherches archéologiques effectuées dans les régions de la vallée du Serpent et du sud du Gourma au Mali ont révélé des collections macrolithiques de l'Holocène bien différentes des traditions bifaciales bien connues de Cap Manuel et Manianbougou, mais non sans parallèles ailleurs dans le Sahel et la Savanne. Le plus important des sites de la vallée du Serpent est celui de SirakoroAncien où des agrégats de pierres travaillées sont associés à plusieurs cercles de galets en latérite que l'on pense être des restes de structures. Cette industrie lithique consiste en éclats massifs, peut-être retirés directement de couches géologiques locales, et en éclats plus petits provenant de nucleus préparés ainsi que des outils. Des preuves géomorphologiques et archéologiques suggèrent que les sites de la vallée du Serpent ont entre 9000 et 6000 ans. Une nouvelle synthèse, fondée sur les sites étudiés par les auteurs et des documents principalement en français, est présentée afin d'éclairer cette partie négligée de la préhistoire africaine.
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15.
This paper provides a preliminary account of archaeological research on sites of early pottery-using people in the coastal region of the Congo Republic. The results obtained are compared with observations from Botswana and used to amplify archaeological and lingustic data relevant to the transformations in social and productive forces that occurred across the western part of sub-equatorial Africa during the period when food production, metallurgy and long-distance trade were established. Particular attention is paid to evidence for developing economic and social relations between indigenous foragers and immigrant food producers.
Résumé Cet article offre les premiers résultats de recherches sur des sites qui emontent du début de l'utilisation de la potiere par des populations habitant la zone côtière de la République du Congo. Les résultats obtenus sont comparés avec des découvertes au Botswana pour developer les données archéologiques et linguistiques se rapportant à la transformation des forces sociales et productives qui se produisent à travers la partie occidentale de l'Afrique subéquatoriale durant la période où apparutent la production de nourrieture, la métallurgie et le commerce à longue distance. L'article s'attache plus particulièrement aux témoins du dévelopment de relations économiques et socials entre les indigènes, pcheurs/chasseurs, et les populations immigrantes de producteurs de nourriture.
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16.
The recent archaeological campaign (regional site survey and excavations at the mound complex of Akumbu) has demonstrated that the Méma, a dry Sahelian region with a scattered population, was intensively occupied during the Iron Age. This intense occupation, certainly associated with better environmental conditions, extends back to the Late Stone Age. During the regional survey more than 100 Iron Age sites and nearly 30 Late Stone Age sites were identified; their size, surface material and features, and location on geomorphological zones were recorded. A series of radiocarbon dates spanning the fourth to fourteenth centuries ad obtained from the excavations at the Iron Age mound complex of Akumbu and a preliminary analysis of the pottery from both the excavations and the survey permitted the determination of a broad chronology of occupation. Numerous slag heaps (associated with smelting furnace remains) found during the survey and imported goods uncovered during the excavations at Akumbu indicate that both iron production and long-distance trade played an important role in the Méma economy.
Résumé Une campagne archéologique (reconnaissance et fouilles) exécutée en 1989–1990 a montré que le Méma, une région sahelienne de grande sécheresse à population actuellement éparse, était intensément peuplé pendant la période de l'Age du Fer. Cette intense occupation, certainement liée à de meilleures conditions climatiques, semble remonter à la période du néolithique. Au cours de la reconnaissance, conduite à l'échelle régionale, plus d'une centaine de sites datant de l'Age du Fer et environ une trentaine de sites néolithiques furent identifiés, enregistrés et décrits en termes de leurs dimensions, matériels et caractéristiques de surface, et environnement. Une série de datations au radiocarbone, obtenue lors de la fouille sur le complexe de buttes d'habitat de Akumbu, dans la partie ouest du Méma, indique une occupation s'étendant du quatrième siècle au quatorzième siècle de notre ère. La découverte d'imposants amas de scories, associés à des restes de hauts fourneaux, et objets exotiques trouvés lors des fouilles à Akumbu, attestent que la production de fer et le commerce à longue distance jouaient tous les deux un important rôle dans l'économie du Méma.
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17.
This paper examines the dynamics of the Neolithic occupation of the Dhar Tichitt region, southeastern Mauritania. On the basis of certain ecological constants, the growth cycle of plants, animal behaviour and patterns of settlement, the Dhar Tichitt Neolithic system appears to have been scheduled according to the seasonal availability of the most critical resource: water.
Résumé Dans cet article, nous nous attelons à l'analyse de la dynamique de l'occupation néolithique de la région du Dhar Tichitt, située en Mauritanie sud-orientale. Cette analyse est effectuée à partir de certaines constantes du milieu écologique, du cycle de croissance des plantes exploitées, du comportement des animaux chassés et élevés et enfin de la structure de l'implantation de sites. Sous ces differents éclairages, le système néolithique du Dhar Tichitt paraît s'être structuré par rapport à la disponibilité saisonnière de l'eau, qui était alors la ressource critique.
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18.
Pottery containing abundant organic and siliceous particles of the swamp-dwelling spongeEunapius nitens occurs at occupation sites dated between 3500 and 1500 bp flanking the White Nile in central Sudan. Megascleres, gemmoscleres and gemmules in vast numbers are well preserved in the pottery, megascleres forming the temper. Common features of sponge pottery are: fine paste; wall thickness in the range 4 to 9 mm; internal scoring; deepish, steep-walled bowls with straight or slightly everted rims often decorated with chevron pattern; and a variety of well executed external decoration by incision, rouletting and stamping. Thorough study of the distribution, economy, affinities and chronology of the peoples practising this swamp-based technology is yet to be made. The pottery forms part of a wider tradition in the Nile basin.
Résumé Dans des sites d'habitat de 3500 à 1500 bp, le long du Nil Blanc, au Soudan central, se trouve une céramique contenant de nombreuses particules organiques et silicieuses de l'épongeEunapius nitens, qui habite les marais. D'énormes quantités de mégasclères, de gemmosclères et de gemmules sont bien préservées dans la céramique—les mégasclères en forment le dégraissant. Parmi les traits communs de la céramique à éponge sont: une pâte fine; des parois épaisses de 4 à 9 mm; des stries internes; des bols profonds à parois raides avec des bords droits ou un peu éversés, souvent décorés de chevrons; et une variété de décors externes bien exécutés par des incisions, des roulettes ou des estampages. On n'a pas encore fait une étude approfondie de la répartition, de l'économie, des affinités et de la chronologie des peuples qui pratiquaient cette technologie des marais. Cette poterie fait partie d'une tradition plus large dans le bassin du Nil.
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19.
Previous archaeological studies have indicated that the Yoruba polity of Ile–Ife and the Edo polity of Benin, both in southwest Nigeria, belonged to the same sphere of sociocultural interactions before the nineteenth century AD. The spatial and temporal dimensions of this interaction sphere have not, however, been understood, because the archaeological sequences of the areas between the two polities are largely unknown. One of these intervening areas is Ijesaland. The excavations conducted in Iloyi settlement, northern Ijesaland, provide a new set of data that not only fills a gap in the Ife–Benin interaction sphere but also offers new perspectives on the process of material culture homogenization in the Yoruba–Edo region during the first half of the second millennium. Calibrated radiocarbon dates show that Iloyi was occupied during the thirteenth–sixteenth centuries AD. Using the stylistic and iconographic characteristics of ceramics and the patterns of burial and sacrificial rituals as evidence, it is demonstrated that Iloyi was a sociopolitical and cultural frontier of Ile–Ife, and that Ijesaland was part of the Ife–Benin cultural corridor. The paper strengthens the earlier suggestions that the development of a kingship institution at Ile–Ife helped to widen the interaction networks in the region, an historical process that culminated in the trend toward regional cultural homogenization between the thirteenth and sixteenth centuries.Des études archéologiques antérieures ont indiqué que l'état Yoruba de Ile-Ife et l'état Edo du Benin, les deux dans le sud ouest du Nigeria, appartenaient à la même sphére socio-culturelle avant le dix-neuvième siècle après J.-C. Pourtant, les dimensions spacio-temporelles de cette interaction n'ont pas encore été entièrement comprises, car les séquences archéologiques des régions entre les deux états restent à découvrir. L'une de ces régions est Ijesaland. Les fouilles entreprises à Iloyi, situé au nord de Ijesaland, ont divulgué l'information nouvelle sur la sphére d'interaction entre Ife et Benin ainsi que révélé des nouvelles interprétations du développement de l'homogéneisation de la culture matérielle dans la région de Yoruba-Edo durant la premiére partie du deuxiéme millénaire. Sur la base de tests de carbone, on sait que Iloyi fut occupé de treizième au seizième siècle AD. Les caractéristiques stylistiques et iconographiques de la céramique ainsi que les procédés d'enterrement et les rites de sacrifices laissent à penser que Iloyi était situé à la frontiére socio-politique et culturelle de Ile-Ife et que Ijesaland faisait partie de la zone culturelle de Ife-Benin. Ceci renforce l'hypothése que le développement d'une institution royaliste à Ile-Ife à étendu les réseaux d'interaction de cette région—un processus historique qui culmina avec la tendance à l'homogéneisation régionale culturelle du treizième au seizième siécles.  相似文献   

20.
Tanzania's endangered heritage: A call for a protection program   总被引:1,自引:0,他引:1  
There is no doubt that heritage resource loss in Tanzania is proceeding at an alarming rate. Natural and human agencies, adverse storage infrastructures and techniques, and lack of trained conservators and curators and of a proper protection program are the major threats that endanger the heritage resources of Tanzania. As our natural and cultural environments bring irreparable damage to the resources that document our human history, we need to preserve and protect them before they vanish. A preservation and protection program for Tanzania should include public education, the establishment of heritage preservation laws, more progress in the inventory and protection of in situ heritage resources, research into preservation and conservation methods, training of staff, and improvements in the curation of collected heritage resources and records. Preservation and protection of heritage resources are collaborative exercises. The scientific and world community need to support and engage in this proposed program both technically and financially, if the preservation and protection of heritage resources in Tanzania are to succeed.
Résumé Il ne fait pas de doute que la perte des ressources du patrimoine historique se poursuit à un rythme alarmant en Tanzanie. Les agents naturels et humains, des techniques et des locaux de conservation inadaptés, el manque de conservateurs bien formés et d'un programme de sauvegarde adéquat sont les principales menaces qui pèsent sur les biens historiques et culturels en Tanzanie. Comme notre environnement naturel et culturel provoque des dommages irréparables aux sources historiques, nous devons les préserver et les protéger avant qu'elles ne disparaissent. Un programme de préservation et de protection pour la Tanzanie devrait inclure l'éducation du public, l'adoption de lois relatives à la sauvegarde du patrimoine, de nouveaux progrès dans l'inventaire et la protection in situdes vestiges, des recherches sur les méthodes de préservation et de conservation, la formation des responsables et l'amélioration des conditions de conservation et de récolte des objets et de la documentation. La préservation et la protection des vestiges du patrimoine impliquent une large collaboration. Pour arriver à la préservation et à la protection des ressources du patrimoine tanzanien, el faut que la communauté scientifique et mondiale s'implique et soutienne ce projet à la fois techniquement et financièrement.
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